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Iran: la «pression maximale» des États-Unis n’a entraîné qu’un «échec maximal»

Iran: la «pression maximale» des États-Unis n’a entraîné qu’un «échec maximal»
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Par AlAhed avec IRNA

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que l'hostilité des États-Unis envers la République islamique n'était pas nouvelle et que Washington avait mené une politique de «pression maximale» contre Téhéran sous les administrations successives.

Dans une série de tweets mardi 10 janvier, Nasser Kanani, a déclaré que la responsabilité juridique et internationale des actions hostiles des différentes administrations américaines contre l'Iran ne peut pas être cachée.

Il a déclaré que la campagne américaine de «pression maximale» contre l'Iran a toujours été à l'ordre du jour de tous les présidents américains sous le faux prétexte de défendre les droits de l'homme et la démocratie. «Mais ils n'ont rien obtenu d'autre qu'un échec maximal».

Et de poursuivre: «Pourquoi les Américains ne tirent-ils pas leçon de tous les scandales provoqués par leur dépendance à l'égard de conseillers israéliens perfides et hypocrites? Voici l'Iran indépendant et puissant».

Cette déclaration intervient un jour après que le Leader de la Révolution islamique, sayyed Ali Khamenei, a déclaré avoir reçu un document récemment déclassifié indiquant que l'ancien président américain Jimmy Carter avait ordonné à la CIA en décembre 1979 de renverser la République islamique d'Iran.

«Cela signifie qu'ils avaient cette intention depuis le début de la révolution. Le document mentionne la propagande comme un moyen de renverser la Révolution», a réaffirmé sayyed Khamenei, lundi 9 janvier, dans un message sur son compte Twitter.

Les États-Unis et la République islamique n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1980.

L'Iran est sous le coup de sanctions économiques américaines depuis 1995.

Les États-Unis ont rétabli un large éventail de sanctions à l'encontre de l'Iran après que les États-Unis se sont retirés unilatéralement, en mai 2018, de l'accord sur le nucléaire iranien, officiellement appelé Plan global d'action conjoint (PGAC).

L'administration américaine, sous la direction de l'ancien président Donald Trump, avait alors lancé ce qu'elle appelait une campagne de pression maximale contre l'Iran, ciblant la nation iranienne avec les sanctions les plus «dures».

Les sanctions, préservées sous l'administration du président américain Joe Biden, ont restreint les canaux financiers nécessaires au paiement des besoins de base et des médicaments, sapant les chaînes d'approvisionnement en limitant le nombre de fournisseurs disposés à faciliter la vente de biens humanitaires au pays.

En novembre, Joe Biden a prolongé d'un an le «national emergency» contre l'Iran.

Le décret a été émis pour la première fois par Carter le 4 novembre 1979, quelques mois après la victoire de la Révolution islamique qui a renversé le régime Pahlavi soutenu par les États-Unis en Iran.

L'ordre exécutif a été prolongé pendant 42 ans par les présidents républicains et démocrates successifs.

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