Guerre d’Ukraine : L’Angleterre envisage de fournir des chars Challenger 2 à Kiev
Par AlAhed avec sites web
La Grande-Bretagne envisage de fournir une poignée de chars Challenger 2 à l'Ukraine pour la première fois depuis le début de l'opération militaire spéciale de la Russie.
L’Angleterre peut offrir à l'armée ukrainienne environ 10 chars Challenger 2, ont indiqué des sources citées par The Guardian. Cependant, la décision finale sur l'approvisionnement des chars n'a pas été encore prise.
Fin décembre, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré que Kiev espérait recevoir des chars des pays occidentaux en 2023.
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, avait déjà annoncé l'intention de la Grande-Bretagne de maintenir ou d'augmenter l'assistance militaire fournie à l'Ukraine en 2023.
Moscou a dénoncé le flux d'armes vers l'Ukraine en provenance de ses alliés occidentaux, affirmant que cette mesure ne faisait qu'ajouter de l'huile sur le feu.
La semaine dernière, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré lors d'une conversation téléphonique avec le président américain Joe Biden que l'Allemagne fournirait à l'Ukraine une quarantaine de véhicules de combat d'infanterie Marder et un système de missiles Patriot de fabrication américaine avant la fin du mois de mars.
Près de la moitié des Allemands considèrent que la décision de leur gouvernement de fournir des véhicules de combat d'infanterie à l'Ukraine est erronée, selon une enquête menée par l'Institute for New Social Answers (INSA) pour le tabloïd Bild.
La France a annoncé mercredi 4 janvier qu'elle enverrait un nombre indéterminé de chars légers à roues AMX-10 RC. La nouvelle du transfert a été annoncée par le président ukrainien Vladimir Zelensky sur Twitter, indiquant qu'il avait eu «une conversation longue et détaillée» avec son homologue français. La France livrera également à l’armée ukrainienne un nombre indéterminé de véhicules blindés de transport de troupes Bastion, qui sont en service dans son armée depuis 2012.
Un récent sondage a révélé que le public français était massivement favorable à un règlement négocié du conflit ukrainien. Macron a fait semblant d'exprimer ce sentiment à plusieurs reprises, déclarant publiquement que les puissances occidentales ne devraient pas chercher à «anéantir» la Russie et devraient fournir à Moscou des garanties de sécurité une fois le conflit terminé.