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Moscou reste prêt à discuter dès lors que ses intérêts sont pris en compte, affirme Lavrov

Moscou reste prêt à discuter dès lors que ses intérêts sont pris en compte, affirme Lavrov
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Par AlAhed avec RT

Le ministre des Affaires étrangères a assuré que Moscou restait prêt à conclure un accord susceptible de garantir la sécurité en Europe. La reconnaissance du rattachement, fin septembre, de quatre régions à la Russie sera indispensable dans ce cadre.

Dans une interview accordée à la chaîne russe Pervy Kanal le 28 décembre, au cours de l'émission «Bolchaïa igra» (Le Grand Jeu), le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a fait un point sur le déroulement de l'opération militaire russe en Ukraine et ses répercussions sur l'ordre géopolitique mondial.

Selon le ministre des Affaires étrangères, «le fossé entre l'Occident, qui revendique l'hégémonie et le contrôle de la mise en œuvre de "ses règles" partout, d'une part, et la majorité mondiale, d'autre part» s'est creusé, au point d'être désormais une réalité objective sur laquelle s'accordent les analystes.

Selon le ministre, ce divorce était inéluctable, mais le lancement de l'opération militaire spéciale le 24 février a été «un catalyseur et a accéléré le processus de manière brutale».

Affichant son optimisme pour la suite du conflit, Sergueï Lavrov a affirmé que la «patience» et la «détermination» dont fait preuve la Russie lui permettront d'atteindre les objectifs «vitaux» qu'elle poursuit.

Le ministre a par ailleurs déclaré qu'une fin rapide du conflit, «que l'Occident a préparé», était certes souhaitable, mais que «la priorité» restait «la vie des soldats [et] des civils qui sont restés dans la zone des opérations militaires».

Moscou réclame «un dialogue d'égal à égal»

Afin de parvenir à ses fins, Moscou reste cependant prêt, a-t-il souligné, à «un dialogue d'égal à égal» en vue de trouver des accords permettant d'assurer la sécurité du continent.

«Le président Vladimir Poutine a rappelé à plusieurs reprises que nous ne refusions jamais une offre pour conclure des accords», a-t-il rappelé.

«Cela suppose que les intérêts de la Russie soient pris en compte», a-t-il poursuivi, en précisant que l'une des conditions indispensables aux yeux de Moscou, dans l'éventualité d'un accord avec Kiev, réside dans la reconnaissance du rattachement des «quatre régions» à la Fédération de Russie.

Le chef de la diplomatie russe faisait là allusion aux Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi qu'aux régions de Kherson et de Zaporojié, rattachées à la Russie suite à des référendums organisés fin septembre, contestés par Kiev et ses alliés occidentaux.

A l'occasion de la cérémonie organisée le 30 septembre à Moscou pour entériner le rattachement de ces entités territoriales, le président Vladimir Poutine avait assuré que les habitants de ces zones seraient «nos citoyens pour toujours».

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