Les Iraniens renouvellent l’allégeance à la Révolution islamique (photos)

Par AlAhed avec PressTV

Des milliers de personnes ont manifesté dans la capitale iranienne de Téhéran pour commémorer le 13e anniversaire des rassemblements nationaux de 2009 qui ont mis fin aux troubles post-électoraux à l'époque et ont renouvelé l'allégeance de la nation à l'ordre islamique.

Les manifestants se sont rassemblés par milliers ce jeudi 29 décembre sur la place Imam Hossein de Téhéran pour dénoncer tout acte de violence et de sabotage des émeutiers soutenus par l'étranger contre la République islamique.

L'occasion fait référence aux immenses manifestations organisées à Téhéran et dans d'autres villes le 30 décembre 2009, en soutien à la République islamique.

Les rassemblements d'un million de personnes ont rétabli la tranquillité dans le pays après des mois de querelles politiques et d'émeutes parrainées par l'étranger, et ont mis fin à ce que les autorités iraniennes ont qualifié de sédition suite à l'élection présidentielle de juin 2009.

Chaque année, les Iraniens marquent l'occasion par des rassemblements, mais ceux des deux dernières années ont été suivis par des voitures et des véhicules en raison de l'épidémie de coronavirus.

Les rassemblements de cette année ont coïncidé avec le troisième anniversaire du martyre du général Qassem Soleimani, ancien commandant en chef de la force Qods, à Bagdad, la capitale irakienne.

Le 3 janvier 2020, les États-Unis ont assassiné le général Soleimani, ainsi que le commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire irakiennes, Abu Mahdi al-Muhandis, lors d'une frappe de drone près de l'aéroport international de Bagdad.

Les deux commandants étaient admirés par les nations musulmanes pour avoir participé à l'éradication du groupe terroriste «Daech» parrainé par les États-Unis dans la région, en particulier en Irak et en Syrie.

Les rassemblements de cette année sont survenus après plus de trois mois d'émeutes et de violences à l'initiative de l'Occident après la mort de Mahsa Amini, jeune femme iranienne de 22 ans.

Mahsa Amini est décédée dans un hôpital trois jours après s'être effondrée dans un poste de police à Téhéran le 16 septembre. Une enquête a attribué sa mort à son état de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle avait été battue par les forces de police.

Au cours des trois derniers mois, des émeutiers – dont beaucoup se sont révélés plus tard avoir des liens avec des parties étrangères – ont mené des attaques sauvages contre des agents de sécurité.

Les émeutes ont également préparé le terrain à des attaques terroristes à travers le pays.

Dans un communiqué publié à l'issue des rassemblements de ce jeudi, les participants ont déclaré que les émeutes de rue étaient désormais terminées en Iran, mais que les ennemis ont entrepris de se venger de la nation par des sanctions et en perturbant le système monétaire dans le but de créer des problèmes économiques.

Le communiqué indique que les ennemis, en instillant une méfiance accrue dans le marché, tentent de créer un sentiment d'insécurité, de semer le désespoir, d'imposer une nouvelle vague d'inflation à l'économie iranienne et de marginaliser les acquis de la Révolution islamique.

Les participants ont également exprimé leur gratitude aux forces armées iraniennes et ont apprécié les efforts et les mesures prises par l'appareil de sécurité et de renseignement du pays pour défendre la sécurité nationale.

«Nous ne tolérerons aucune intention malveillante contre la sécurité et l'intégrité territoriale de notre pays, et en cas de menace éventuelle, nous sommes entièrement prêts avec les forces armées à affronter les ennemis et à donner une réponse au pays agresseur pour lui faire regretter ses actes», note le communiqué.

Les manifestants ont également appelé à une approche «déterminée et stricte» envers les émeutiers et les auteurs de violence dans le pays.