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Plus de 2,6 millions Israéliens vivent dans la pauvreté, selon un rapport

Plus de 2,6 millions Israéliens vivent dans la pauvreté, selon un rapport
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Par AlAhed avec i24NEWS

Près de 2 627 000 personnes, dont 1 176 000 enfants, vivent dans la pauvreté en «Israël», selon un rapport publié lundi par l'ONG Latet qui lutte contre la pauvreté. Ce nombre représente 27,8% de la population totale du pays. En outre, 27,7 % (830 000) des ménages en «Israël» connaissent des difficultés économiques, soit 131 000 familles de plus par rapport aux chiffres d'avant la pandémie.

Les données du rapport indiquent que le pourcentage de ménages israéliens proches de la pauvreté s'élève à 20,1% - contre 14% avant la pandémie. Toutefois, on constate une légère baisse par rapport à 2021, où ce chiffre s'élevait à 23,6 %.

En outre, 680 475 (21,1 %) familles «israéliennes» vivent dans l'insécurité alimentaire, dont 312 825 (9,7 %) dans l'insécurité alimentaire grave. Les données indiquent que, malgré la pension supplémentaire versée aux personnes âgées, qui était censée garantir à tous les aînés du pays de vivre au-dessus du seuil de pauvreté fixé par l'«Institut national d'assurance d'Israël», 75,6 % d'entre elles vivent de facto dans la pauvreté. Quelques 60,9% des seniors affirment d'ailleurs avoir renoncé à acheter des médicaments ou à payer des traitements médicaux parce qu'ils n'en ont tout simplement pas les moyens.

Le rapport souligne également l'inégalité des chances en matière d'éducation. Quelque 57,5 % des familles éligibles à une aide financière et ayant des enfants âgés de 0 à 3 ans, n'ont pas inscrit leurs enfants dans un cadre éducatif parce qu'elles n'étaient pas en mesure de payer les différents frais réclamés, soit une hausse de 25,5 % par rapport à 2020. Au moins 72,6% des familles ont déclaré qu'en raison des difficultés économiques, elles avaient été contraintes de renoncer à l'achat de matériel éducatif de base et de manuels scolaires pour leurs enfants.

Par ailleurs, 78,6 % des enfants dont les familles bénéficient de l'aide sociale ont été contraints de renoncer à des activités extrascolaires, notamment à des sorties scolaires, parce que leurs parents n'étaient pas en mesure de les financer. 38,4% des familles ont également déclaré que leurs enfants ont dû réduire la taille de leurs repas ou ont dû sauter un repas en raison de l'impossibilité d'acheter suffisamment de nourriture.

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