Voici comment l’Unité 504 de l’armée israélienne torture les détenus arabes

"Israël" prétend que son armée est "l’une des armées les plus morales dans le monde et qu’elle traite les prisonniers et les détenus avec décence". Cependant, ces dernières années des séquences vidéo et des photos ont été divulguées montrant comment les soldats israéliens humilient et maltraitent leurs détenus palestiniens, menottés et les yeux bandés.

Dans ce cadre, un colonel de réserve de l’armée israélienne a livré des informations choquantes sur les méthodes de torture utilisées contre des prisonniers arabes et iraniens en "Israël" dans le célèbre centre d’interrogatoire : l’Unité 504, chargée d’interroger les prisonniers, en particulier ceux dont la nationalité est arabe ou iranienne.

Connu sous le nom de Het, le colonel a mis la lumière sur les traitements cruels et inhumains appliqués à des réfugiés irakiens par un inspecteur israélien identifié comme le capitaine George. Il a également divulgué des détails sur la façon dont le capitaine George torturait ses victimes.
Het raconte qu’il avait assisté à une séance d’interrogatoire au cours de laquelle le capitaine George avait violé un prisonnier à l’aide d’une matraque.

Selon les médias, la chaîne israélienne Canal 2 a diffusé une séquence montrant un interrogateur nu déshabillant un prisonnier tout en le battant et le violant avec un bâton.
Le capitaine, qui n’a jamais été inquiété, sert maintenant comme conseiller des affaires arabes à la direction de la police du district de Jérusalem.

En 1999, Het a contacté Zvi Rish, un avocat israélien qui avait représenté certains réfugiés irakiens maltraités, et il a fait savoir qu’il était gravement malade et qu’il souhaitait dénoncer les méthodes d’interrogatoire de son unité afin de "libérer sa conscience".

De même, à la fin du mois de décembre 2010, un groupe de défense des droits de l’Homme, le Comité public contre la torture en "Israël", a révélé que les détenus palestiniens se voyaient systématiquement refuser le droit de rencontrer un avocat durant les interrogatoires.

Rester enchaîné à des chaises pendant de longues périodes, la privation de sommeil, l’intimidation, la torture et des conditions de détention épouvantables sont quelques unes des méthodes utilisées, a dénoncé le groupe dans son rapport.