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Coupures d’électricité : les oppositions répondent à Macron et pointent sa responsabilité

Coupures d’électricité : les oppositions répondent à Macron et pointent sa responsabilité
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Par le Figaro

Le recadrage d'Emmanuel Macron ne passe pas auprès des oppositions. Mardi 7 décembre, le chef de l'État s'est agacé des prises de parole concernant les éventuelles coupures de courant cet hiver. «Les scénarios de la peur, pas pour moi !», a-t-il balayé. Alors que ses propres ministres se sont succédé dans les médias pour appeler à la «responsabilité» et aux «efforts» des Français, plusieurs figures de l'opposition ont dénoncé à leur tour la communication de l'exécutif.

«C'est sûr que le gouvernement a fait tout ce qu'il fallait pour nous faire peur. Le président de la République donne d'ailleurs le sentiment de gouverner par la peur», a déclaré le chef de file des députés Les Républicains, Olivier Marleix sur Europe 1 mercredi. «La gestion de la peur des Français tient lieu de cap, ou d'absence de cap», a-t-il poursuivi, évoquant notamment la gestion de la crise sanitaire.

«Le gouvernement passe son temps à improviser»

«Il faut que le gouvernement s'en prenne à lui-même et à son propre gouvernement», a abondé Olivier Faure, sur France Info. «Qui a créé cette situation si ce n'est le gouvernement ?», s'est interrogé le premier secrétaire du Parti socialiste. Selon lui, il s'agit là de «la goutte d'eau qui fait déborder le vase». Entre l'hôpital, la pédiatrie, les transports et l'inflation, le député estime que tous ces sujets «finissent par donner le sentiment que nous sommes dans un pays où le gouvernement passe son temps à improviser, et que la seule variable d'ajustement, ce sont les Français eux-mêmes».

Lors de sa conférence de presse à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen a également évoqué les coupures d'électricité comme étant «la démonstration de l'incroyable régression de notre pays». «Conséquence», selon la présidente du groupe Rassemblement national, «des erreurs des gouvernements successifs», incluant l'actuel et le précédent quinquennat d'Emmanuel Macron.

En face, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a tenté de défendre la position du chef de l'État. «Il s'énerve contre tous les commentateurs», a-t-elle précisé sur le plateau de BFMTV. Assurant que «beaucoup de députés de l'opposition» ont annoncé «des délestages comme si c'était la semaine prochaine». «C'est irresponsable», a-t-elle conclu.

 

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