Frappes contre des bases aériennes russes : «La riposte ne va pas tarder», menace un porte-parole russe en France

Par AlAhed avec sites web

Trois bases aériennes russes ont subi des explosions depuis ce lundi. «La riposte ne va pas tarder», a menacé sur BFMTV Alexander Makogonov, porte-parole de l'Ambassade de Russie en France.

«La riposte ne va pas tarder», a menacé sur BFMTV Alexander Makogonov, porte-parole de l'Ambassade de Russie en France, à la suite d'explosions sur trois bases aériennes russes. Selon un communiqué du ministère de la Défense russe, la base aérienne de Diaguilevo, dans la région de Riazan, et celle d'Engels, près de Saratov, situées respectivement à 500 et 750 kilomètres de la frontière, ont été ciblées lundi par des drones ukrainiens. Mardi matin, le gouverneur de la région de Koursk, voisine de la frontière avec l'Ukraine, a évoqué une «attaque au drone dans la zone de l'aérodrome» de cette ville.

Selon Alexander Magokonov, «cela démontre qu'il y a des points vulnérables qu'il faut défendre mieux». «Le régime de Kiev est capable d'effectuer ce genre de frappes. Il faut qu'on se prépare pour prévenir ce genre de choses», a-t-il poursuivi.

«Il ne faut pas croire que nos militaires vont laisser ça sans réponse. (...) Tout est dans les mains de Zelensky. S'il continue à semer le vent, il va toujours récolter la tempête», a-t-il ajouté. Après l’explosion du pont de Kertch, reliant la Crimée sous occupation russe au continent, Vladimir Poutine a lancé des pluies de frappes de missiles visant les infrastructures énergétiques de l'Ukraine en représailles.

L'Ukraine a toujours publiquement déclaré exclure de frapper le territoire russe, excepté les territoires adhérés à la Russie depuis 2014. Les États-Unis conditionnent par ailleurs une partie de leurs livraisons d'armement à leur stricte utilisation sur le territoire ukrainien, pour éviter une escalade. «Nous n'encourageons pas et nous n'aidons pas l'Ukraine à lancer des frappes en Russie», a déclaré, mardi, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à la presse. Moscou attribue, néanmoins, l'attaque de ses aéroports, situés à plusieurs centaines de kilomètres de sa frontière, à des drones ukrainiens.