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Iran: l’ambassadeur de France convoqué après une résolution anti-iranienne du Parlement français

Iran: l’ambassadeur de France convoqué après une résolution anti-iranienne du Parlement français
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Par AlAhed avec sites web

L’Iran a convoqué l’ambassadeur de France à Téhéran Nicholas Rash après l’adoption d’une résolution interventionniste anti-iranienne à l’Assemblée nationale française, dénonçant l’ingérence «inacceptable» de Paris dans ses affaires intérieures.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué, dans un communiqué, avoir convoqué ce mercredi l’ambassadeur de France à Téhéran, Nikla Rash, et l’avoir informé de la protestation de la République islamique d’Iran contre les déclarations non constructives du ministre français des Affaires étrangères au Parlement français et l’adoption par le parlement d’une loi anti-iranienne.

«Lors de la convocation de l’ambassadeur, une vive protestation a été exprimée par le ministère iranien des Affaires étrangères contre les fausses accusations des responsables français contre l’Iran et la condamnation par le ministère iranien des Affaires étrangères de ces ingérences inacceptables», a expliqué le communiqué.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a regretté «l’exploitation inacceptable des droits de l’homme par la France et par certains pays européens».

Il a souligné qu'«il est nécessaire que ces pays évitent la mauvaise voie qui viole le principe du respect de la souveraineté des États inscrit dans le droit international public».

A son tour, l’ambassadeur de France a assuré «qu’il transmettrait aux responsables de son pays la protestation de la République islamique d’Iran».

Auparavant, le ministère iranien des Affaires étrangères avait condamné la rencontre du président français Emmanuel Macron avec un groupe iranien anti-régime, qualifiant les émeutes de «révolution». «La rencontre constitue une violation flagrante des obligations internationales de la France dans la lutte contre le terrorisme et la violence pire cela encourage ces deux phénomènes inquiétants».

Dans le contexte des récentes émeutes en Iran, le ministre iranien de la Sécurité, Ismail Khatib, a déclaré que «l’Iran avait arrêté, avant le déclenchement des émeutes, des officiers travaillant pour des services de renseignement étrangers, notamment le service de sécurité français».

L’agence officielle iranienne IRNA a pour sa part publié une vidéo comprenant les aveux d’une femme nommée Cécile Kohler, venue avec son compagnon, Jacques Paris, en Iran dans le but de «semer le trouble en organisant des manifestations syndicales», reconnaissant «qu’il sont des officiers du renseignement français».

Le porte-parole officiel de la justice iranienne, Massoud Staishi, a confirmé le mois dernier que l’affaire des «espions français» est importante et a des dimensions complexes, soulignant que «les enquêtes se poursuivent avec précision et rapidité».

«Nous avons obtenu des informations importantes et stratégiques de la part des accusés», a déclaré M. Staishi, soulignant que «d’autres personnes liées au renseignement français ont été arrêtées, et qu’elles sont accusées de complot et de sabotage dans l’intention de porter atteinte à la sécurité de l’État et de l’espionner».

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