40 ans après, «Israël» lance de nouvelles investigations sur la «catastrophe de Tyr» au Liban-sud
Par AlAhed avec sites web
Une équipe conjointe du «Shin Bet», de «Tsahal» et de la police de l’occupation va être mise en place afin de réexaminer les documents relatifs aux circonstances de la «catastrophe de Tyr» survenue le 11 novembre 1982 avec l'effondrement d'un bâtiment militaire israélien à Tyr au sud du Liban, et tenter de collecter de nouveaux éléments en utilisant les technologies modernes.
Selon l’ennemi israélien, 91 personnes avaient été tuées, dont des soldats, des policiers et des membres du «Shin Bet».
«Si les premiers éléments d'enquête laissaient croire à un attentat à la bombe, une commission d'enquête dirigée par le général de division Meir Zore avait finalement conclu que la catastrophe s'était produite à la suite d'une fuite de gaz», rapportent des médias israéliens 40 ans après les faits, citant des services d’enquête.
«Alors que nous marquons le 40e anniversaire de cette tragédie, le chef d'état-major et le chef de la police ont convenu de la mise en place d'une équipe conjointe chargée d'approfondir les informations accumulées après les travaux de la commission d'enquête Zore, et d'utiliser les technologies modernes pour vérifier s'il y a lieu de relancer une enquête officielle», selon un communiqué.
Opération martyre contre l’occupation
Surement l’hypothèse d’une fuite de gaz est illogique puisque l’évènement est lié à la résistance islamique au Liban (le Hezbollah) qui a revendiqué l’opération en 1985. Il s’agit de la première opération martyre contre l’occupation israélienne du Liban, le début d’une série d’opérations qui ont semé la terreur dans le cœur des ennemis sionistes. Ce jour-là, le martyr Ahmad Kassir a envahi le quartier général des forces d'occupation sionistes à Tyr, Jal al-Bahr, avec sa voiture piégée, détruisant ses huit étages et tuant environ 128 membres israéliens, avait déclaré le Hezbollah.