«Israël» et les services de renseignement occidentaux accusés de préparer une guerre civile en Iran

Par AlAhed avec sites web

Le ministre iranien des Affaires étrangères a accusé jeudi «Israël» et les services de renseignement occidentaux de planifier la division de l'Iran et de déclencher une guerre civile, au lendemain du martyre de sept personnes dans la ville d'Izeh (sud-ouest) dans une «attaque terroriste».

«Divers services de sécurité, Israël et certains politiciens occidentaux qui ont élaboré des plans de guerre civile, de destruction et de désintégration de l'Iran, devraient savoir que l'Iran n'est pas la Libye ou le Soudan», a tweeté Hossein Amir Abdollahian, ajoutant que les Iraniens ne se laisseraient pas entraîner dans de tels projets.

La nuit de mardi à mercredi a connu une autre attaque terroriste dans la ville d’Ispahan, où un motard a tiré sur les forces de sécurité lors des émeutes dans le quartier de Khaneh.

«Deux des combattants Bassijis ont été tombés en martyr et deux personnes ont été blessées, dont l’une se trouve dans un état critique», a affirmé Mohammad Jan Nessari, l’adjoint au gouverneur d'Ispahan, chargé des affaires politiques, sécuritaires et sociales.

Et de poursuivre: «Des affrontements ont également éclaté dans la ville de Semirom où trois personnes ont été tuées».

Ces nouvelles attaques se sont produites alors que la République islamique est secouée par une vague de manifestations depuis la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans décédée trois jours après s'être effondrée dans un poste de police de la capitale Téhéran.

Un mouvement de contestation a été déclenché par sa mort, entraînant des dizaines de morts et des centaines d'arrestations.

Les médias et influenceurs occidentaux ont déployé d'énormes efforts pour aggraver l'ampleur des troubles en Iran et ont affirmé que la mort de Mahsa Amini était due à la dureté des forces de police à son encontre, tandis que la police iranienne avait publié un clip vidéo montrant que sa mort était due à une crise cardiaque, prouvant les fausses nouvelles diffusées par les médias occidentaux et la presse anti-iranienne.

La justice a par ailleurs annoncé mercredi trois nouvelles condamnations à mort à l'encontre d’émeutiers en Iran.