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Sans renoncer à la Chine, l’économie allemande cherche à se diversifier, dit Scholz

Sans renoncer à la Chine, l’économie allemande cherche à se diversifier, dit Scholz
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Par AFP

L'Allemagne «cherche à diversifier» ses partenaires économiques pour réduire les risques de dépendance stratégique, notamment envers la Chine, a indiqué lundi le chancelier Olaf Scholz lors d'un déplacement à Singapour. «Nous cherchons à diversifier nos sources d'approvisionnement pour voir où nous pouvons aller chercher les matières premières et les produits industriels dont nous avons besoin (...)», a affirmé le dirigeant allemand lors d'une conférence de presse dans la cité-État.

Olaf Scholz, qui a été critiqué pour un récent voyage en Chine où il a plaidé pour le dialogue avec Pékin et le développement des relations économiques, a réaffirmé que l'Allemagne ne comptait pas se détourner de cet important marché. «Nous sommes contre le découplage de la Chine dans l'économie mondiale parce que nous sommes profondément convaincus que la mondialisation a apporté beaucoup de progrès et de richesses supplémentaires», a-t-il dit. «Mais nous devons être clairs sur le fait que la mondialisation signifie ne pas regarder vers un seul pays», a-t-il ajouté.

La Chine est depuis six ans le premier partenaire commercial de l'Allemagne et les entreprises allemandes y réalisent d'importants profits, jusqu'à 40% des revenus annuels pour le constructeur automobile Volkswagen. Dans un contexte de montée des tensions géopolitiques avec Pékin et de l'emprise renforcée du président Xi Jinping sur le pays, l'Allemagne, à l'instar des autres pays européens, cherche à renforcer sa souveraineté dans des productions stratégiques, comme l'industrie des semi-conducteurs ou les batteries électriques.

À la Chine, «nous demandons un accès réel à l'économie de marché, le respect des droits de propriété intellectuelle et des conditions d'investissement équitables pour les entreprises», a déclaré Olaf Scholz lundi. Cette visite à Singapour a été précédée d'une étape au Vietnam où le chancelier a également plaidé dimanche pour le développement d'alternatives à la Chine. Il a cité l'Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande ou l'Inde parmi «les nombreuses nations émergentes» où l'Allemagne veut être plus active.

Ainsi, le Vietnam possède d'importantes ressources en terres rares, ces métaux nécessaires à la fabrication de puces électroniques, d'éoliennes ou de batteries, a observé Olaf Scholz «Nous avons entamé une discussion sur les possibilités de les utiliser, d'effectuer des investissements par des entreprises allemandes, avec des partenaires vietnamiens», a indiqué le chancelier, alors que la Chine est le premier producteur mondial de ces terres rares.

 

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