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Le régime de Bahreïn empêche des jeunes chiites d’accéder aux fonctions publiques

Le régime de Bahreïn empêche des jeunes chiites d’accéder aux fonctions publiques
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Par AlAhed avec Irna 

Selon un rapport de Human Rights Watch (HRW), le régime bahreïni utilise ses lois dites d’isolement politique, parmi d’autres tactiques, pour empêcher des membres de partis d’opposition d’accéder aux fonctions publiques.
Dans un rapport intitulé «Vous ne pouvez pas appeler Bahreïn une démocratie», l’Organisation internationale de Human Rights Watch déclare que le recours abusif à des lois d’«isolement politique» par le régime de Bahreïn, étouffe les voix critiques et empêche les opposants de participer à la vie politique, civile et économique, dans cette île du golfe persique.
Les lois d'«isolement politique» ont été adoptées en 2018 par le régime de Khalifah, dans le cadre de ses politiques de discrimination contre la majorité confessionnelle de Bahreïn, pour empêcher les opposants chiites de se présenter aux élections parlementaires ou même de siéger au conseil d’administration d’organisations civiques. Ces lois sont instrumentalisées par Manama pour priver les jeunes bahreïnis d’accéder aux opportunités professionnelles convenables et pour affaiblir financièrement, moralement et démographiquement la communauté majoritaire des chiites dans cette île de 1,800,000 habitants.
«Bahreïn a passé la dernière décennie à réprimer l’opposition pacifique et les lois sur l’isolement politique sont un nouvel exemple de la répression du gouvernement qui s’étend à de nouvelles sphères», a déclaré Joey Shea, chercheuse auprès de la division Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Human Rights Watch. «Ces lois draconiennes ont tourné en dérision les prochaines ‘’élections’’ parlementaires de Bahreïn, qui ne peuvent être ni libres ni équitables lorsque vous rendez toute opposition politique pour ainsi dire illégale.»
Les autorités judiciaires de Bahreïn ont dissous les deux principaux partis d’opposition du pays, al-Wifaq et Waad, respectivement en 2016 et 2017. Les lois d’isolement politique ont introduit de nouvelles conséquences punitives en punissant à perpétuité les membres individuels de ces groupes. Ces lois visent également les activistes et les défenseurs des droits humains qui ont été arrêtés lors de la répression à grande échelle du gouvernement pendant et après le soulèvement pacifique pro-démocratique et antigouvernemental de 2011.
Selon HRW, les alliés de Bahreïn comme les États-Unis, le Royaume-Uni et les États de l’Union européenne, doivent faire pression sur les autorités bahreïnies pour qu’elles mettent fin à la répression de l’opposition pacifique et de la société civile, ou rejeter les résultats des élections parlementaires non libres et inéquitables de novembre le cas échéant.
 

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