Frontière maritime : «Israël» mis à genoux selon un général israélien
Par AlAhed avec sites web
Les derniers développements dans le dossier de la délimitation de la frontière maritime libanaise ont suscité une vague de critiques au sein de l'entité sioniste.
Après d'intenses négociations sous l'égide des Etats-Unis, l’entité israélienne, par la voix de son Premier ministre israélien Yaïr Lapid, a annoncé mardi avoir conclu un «accord historique» avec le Liban pour délimiter la frontière maritime et lever des obstacles clés à l'exploitation de gisements gaziers en Méditerranée orientale.
À cet égard, le général de brigade israélien Amir Avivi, fondateur et PDG du Forum israélien de «défense» et de sécurité, a commenté en disant : «Ce qui s'est passé a mis Israël à genoux». «Israël» a répondu à toutes les demandes, a-t-il noté.
Dans une interview à la radio de l'armée de l’occupation israélienne, Avivi a déclaré que «ce qui s'est passé est dangereux et sans précédent, le Hezbollah nous menace, et nous, à notre tour, reculons très rapidement face à la position du Liban avant les élections», ajoutant : «le Hezbollah a mis Israël à genoux… ce calme temporaire ne signifie rien par rapport à la stratégie à long terme.»
Injecter des milliards dans l'économie
En annonçant l’«accord», Yaïr Lapid a déclaré qu’il «va renforcer la sécurité d'Israël, injecter des milliards (d'euros) dans l'économie israélienne et assurer la stabilité de notre frontière nord (avec le Liban)», précisant qu'une réunion de son cabinet de sécurité était prévue mercredi sur cet «accord conclu» à l'issue d'une médiation américaine.
En «Israël», des législatives doivent se tenir le 1er novembre, les cinquièmes en trois ans et demi, qui pourraient consacrer le retour au pouvoir de Benjamin Netanyahu avec ses alliés des partis ultra-orthodoxes et de l'extrême droite.