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Frontière maritime : le Hezbollah attend le résultat annoncé par les canaux officiels et «non à travers la propagande des médias»

Frontière maritime : le Hezbollah attend le résultat annoncé par les canaux officiels et «non à travers la propagande des médias»
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Par AlAhed avec sites web

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a souligné dimanche que son parti «attend les résultats» des pourparlers concernant la démarcation des frontières maritimes et une solution finale annoncée par les canaux officiels et «non à travers la propagande des médias».

Cheikh Qassem a affirmé que la formation d'un gouvernement avant la présidentielle demeure une priorité pour le parti, «même s'il ne reste que quelques jours pour le faire», alors que le mandat du président Michel Aoun arrive à terme le 31 octobre.

«La position constante du Hezbollah est qu'un gouvernement soit formé avant l'élection d'un président de la République, même s'il ne reste que quelques jours pour le faire», a déclaré cheikh Qassem dans un discours à Nabatiyé, au Liban-Sud.

Cette priorité est encore plus importante pour le Hezbollah «parce que la première mission du futur gouvernement est de sauver le Liban de la confusion politique qui pourrait survenir lors de l'échéance présidentielle», a-t-il estimé. Selon cheikh Qassem, avoir un gouvernement ayant les pleins pouvoirs avant la fin du mandat présidentiel permettrait d'éviter toute «divergence interne» sur la possibilité ou non qu'un cabinet chargé de l'expédition des affaires courantes puisse exercer les prérogatives du chef de l'Etat en cas de vacance.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a encore fait valoir que le choix du futur président oscille entre deux types de profils :  soit un «président de défi partisan de l'affrontement et voulant imposer sa vision qui rejoint celle des Etats-Unis et sabote le Liban, soit un président ayant une vision nationale ouverte et flexible, qui traite les dossiers par le dialogue et qui n'est pas dicté par les étrangers».

Vendredi, le président Michel Aoun avait souligné que l'élection de son successeur doit être une «priorité absolue», car la présence d'un président en exercice est «fondamentale pour la formation d'un nouveau gouvernement». Avant cette prise de position, il donnait plutôt la priorité à la formation du cabinet, alors que les tractations gouvernementales sont au point mort, notamment en raison d'un bras de fer politique qui l'oppose au Premier ministre désigné Nagib Mikati. Le cabinet sortant gère les affaires courantes depuis le 22 mai.

Le Parlement est appelé à se réunir une nouvelle fois le 13 octobre pour élire un président de la République. Lors de la première séance, le 29 septembre, aucun président n'avait été élu par les 122 députés présents sur les 128 que compte l'Assemblée. Soixante-trois parlementaires avaient glissé un bulletin blanc dans l'urne, et le député de Zghorta Michel Moawad avait récolté le plus de voix avec 36 suffrages.

Dans son discours, cheikh Kassem a également abordé les négociations sur la démarcation de la frontière maritime avec «Israël», soulignant que son parti «attend les résultats» de ces pourparlers et une solution finale annoncée par les canaux officiels et «non à travers la propagande des médias». «Israël» a rejeté jeudi dernier les amendements libanais de la proposition d'accord du médiateur américain Amos Hochstein, mais ce rejet avait fait l'objet d'une fuite dans la presse, et plusieurs responsables libanais avaient affirmé n'avoir reçu aucune notification officielle à ce sujet. Dimanche soir cependant, la présidence libanaise a annoncé dans un tweet qu'une version finale de cette proposition, qui comprend des «remarques» supplémentaires, sera envoyée par M. Hochstein au Liban dans les prochaines heures.»

 

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