Le chef de l’OIEA assure que l’Iran continue de faciliter les inspections de l’AIEA
Par AlAhed avec agences
Le responsable nucléaire iranien a affirmé jeudi que Téhéran avait toujours facilité les inspections de ses activités par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et continuerait à le faire à l'avenir, selon l'agence de presse officielle IRNA.
Mohammad Eslami, président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), a déclaré que Téhéran s'était toujours engagé à respecter les règles de préservation de l'AIEA ainsi que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
Il a noté que l'Iran avait toujours préparé le terrain pour poursuivre la coopération avec l'AIEA de manière fiable.
Commentant sa participation à la 66e session de la Conférence générale de l'AIEA dans la capitale autrichienne de Vienne, M. Eslami a souligné qu'il avait exprimé les positions «explicites et légales» de l'Iran ainsi que les attentes du pays vis-à-vis de l'agence.
M. Eslami a fait savoir qu'il avait également discuté des questions non résolues et de la coopération entre l'OIEA et l'AIEA en marge de la réunion avec le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, et ses adjoints.
Le 26 septembre, MM. Eslami et Grossi ont échangé leurs points de vue sur la clarification des questions de préservation «en suspens», alors que les tentatives de relance de l'accord nucléaire de 2015 sont au point mort.
L'AIEA a récemment réaffirmé que Téhéran n'avait pas fourni d'«explications techniquement crédibles» concernant les particules d'uranium trouvées sur trois sites non déclarés.
Les discussions sur la relance de l'accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (PAGC), entre l'Iran et les autres parties ont marqué une pause sans qu'aucune perspective optimiste ne se profile à l'horizon.
En signant le PAGC, l'Iran avait accepté de limiter son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions qui pesaient sur le pays.
Toutefois, l'ancien président américain Donald Trump a retiré Washington de l'accord en 2018 et réimposé des sanctions unilatérales à Téhéran, ce qui a incité l'Iran à abandonner certains de ses engagements dans le cadre du pacte.
Les discussions sur la relance du PAGC ont débuté en avril 2021 à Vienne.