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Macron, Kremlin, Bruxelles… Les réactions suite à la victoire de l’extrême droite en Italie

Macron, Kremlin, Bruxelles… Les réactions suite à la victoire de l’extrême droite en Italie
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Par AlAhed avec AFP

La victoire de la coalition d'extrême droite, menée par le parti néo-fasciste Fratelli d'Italia et sa chef de file Giorgia Meloni, provoque des réactions en Europe.

Le Kremlin s'est dit lundi ouvert à des relations «constructives» avec l'Italie après la victoire aux élections législatives du parti Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni.

«Nous sommes prêts à saluer toute force politique capable de dépasser le courant dominant établi plein de haine envers notre pays (...) et d'être plus constructifs dans les relations avec notre pays», a déclaré à la presse le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, interrogé sur la victoire du parti de Mme Meloni.

Macron «respecte» un «choix démocratique»

De son côté, le président français Emmanuel Macron a déclaré lundi respecter le «choix démocratique» des Italiens et appelé Rome à «continuer à œuvrer ensemble», en «Européens», après la victoire de Fratelli d'Italia aux élections législatives.

«Le peuple italien a fait un choix démocratique et souverain. Nous le respectons», a-t-il dit dans une déclaration transmise par l'Elysée.

«En tant que pays voisins et amis, nous devons continuer à œuvrer ensemble», a-t-il ajouté.

La Première ministre Elisabeth Borne a pour sa part souligné que la France serait «attentive» au «respect» des droits humains en Italie.

L’Allemagne espère que l’Italie reste «très favorable à l’Europe»

L’Allemagne attend de l’Italie qu’elle reste «très favorable à l’Europe», malgré la victoire du parti post-fasciste de Giorgia Meloni aux législatives, a indiqué lundi un porte-parole du gouvernement.

«L’Italie est un pays très favorable à l’Europe, avec des citoyennes et des citoyens très favorables à l’Europe, et nous partons du principe que cela ne changera pas», a déclaré Wolfgang Buchner, lors d’une conférence de presse régulière.

Un porte-parole du ministère des Finances a, lui, indiqué que Berlin continuait d’attendre de Rome le respect des règles budgétaires européennes.

Le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) a lui salué la première place du parti de Giorgia Meloni.

«Nous jubilons avec l’Italie ! Félicitations à toute l’alliance» qui devrait prendre les commandes de l’Italie, a ainsi écrit sur Twitter Beatrix von Storch, vice-présidente du groupe AfD au Bundestag.

Madrid met en garde contre le populisme

«C’est un moment d’incertitude et dans les moments d’incertitude, les populismes gagnent toujours en importance et ils finissent toujours de la même manière: en catastrophe» car «leur réponse est toujours la même: fermons-nous sur nous-mêmes et revenons au passé», a déclaré le ministre espagnol des Affaires Étrangères José Manuel Albarés.

«Ils apportent toujours des réponses simples à court terme à des problèmes qui sont très complexes», a-t-il ajouté.

La numéro trois du gouvernement de gauche espagnol, la ministre du Travail Yolanda Diaz, a qualifié pour sa part sur Twitter le résultat des élections italiennes de «très triste et préoccupant» et appelé l’Italie «à ne pas suivre le chemin de la Hongrie et de la Pologne».

Le parti d’extrême droite Vox, par la voix de son leader Santiago Abascal, s’est au contraire réjoui dans un tweet de la victoire de Giorgia Meloni qui «a montré la voie vers une Europe fière et libre de nations souveraines», et a estimé que «des millions d’Européens plaçaient leurs espoirs dans l’Italie».

Bruxelles espère «une coopération constructive»

La Commission européenne espère qu’elle aura «une coopération constructive avec les nouvelles autorités italiennes», a déclaré lundi son porte-parole, Eric Mamer.

«La Commission et la présidente (Ursula von der Leyen) travaillent avec les gouvernements qui sortent des élections des pays de l’Union européenne. Il n’en va pas différemment dans ce cas-ci», a-t-il dit lors d’une conférence de presse quotidienne de l’exécutif européen.

Washington «impatient» de travailler avec le gouvernement italien

Pour les Etats-Unis, le secrétaire d'Etat Antony Blinken se dit «impatient» de travailler avec le gouvernement italien, notamment sur le «respect des droits de l'homme».

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