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Ukraine: le Kremlin appelle à faire «pression» sur Kiev, une mission de l’AIEA pour Zaporijjia

Ukraine: le Kremlin appelle à faire «pression» sur Kiev, une mission de l’AIEA pour Zaporijjia
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Par AlAhed avec AFP

Le Kremlin a appelé lundi la communauté internationale à faire «pression» sur les forces ukrainiennes pour réduire la tension autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de bombarder.

«Tous les pays ont l'obligation de faire pression sur la partie ukrainienne pour qu'elle cesse de mettre en danger le continent européen en bombardant la centrale nucléaire de Zaporijjia et les zones adjacentes», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

«Nous attendions (la) mission (de l'AIEA) depuis longtemps. Nous considérons qu'elle est nécessaire», a en outre déclaré M. Peskov.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a de son côté annoncé lundi matin être en route vers la centrale de Zaporijjia, cible ces dernières semaines de frappes faisant craindre le risque d'un accident majeur.

L'Ukraine lance une contre-offensive à Kherson, Moscou dit l'avoir repoussé

Sur le terrain, les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive dans le Sud, destinée à repousser les troupes russes de l'autre côté du fleuve Dniepr et à reprendre la ville de Kherson, ont annoncé lundi les autorités locales.

Des médias ukrainiens avaient plus tôt cité la porte-parole du commandement «Sud» de l'armée ukrainienne, Natalia Goumeniouk, affirmant que les forces de Kiev attaquaient «dans de nombreuses directions» sur ce front.

De son côté, l'armée russe a affirmé avoir repoussé des «tentatives d'offensive» ukrainiennes dans les régions de Kherson et Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, tout en assurant avoir infligé «de lourdes pertes» aux forces de Kiev.

«Pendant la journée, sur ordre direct du (président ukrainien) Volodymyr Zelensky, les troupes ukrainiennes ont mené une tentative d'offensive dans trois directions, dans les régions de Mykolaïv et Kherson», a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

«Cette nouvelle tentative d'opérations offensives de l'ennemi a lamentablement échoué», a-t-il assuré.

Selon le ministère, «les unités de l'armée ukrainienne ont subi de lourdes pertes du fait d'une défense active des troupes russes».

Dans ce communiqué, l'armée russe dit avoir détruit 26 chars, 32 véhicules blindés et deux avions d'assaut Su-25 de l'armée ukrainienne.

«L'ennemi a perdu plus de 560 militaires», a assuré le ministère russe de la Défense.

Les troupes russes s'étaient emparées dès le début de l'opération militaire russe en Ukraine de Kherson, ville de 280.000 habitants située sur le fleuve Dniepr.

L'UE étudie une suspension des facilités de visas avec la Russie

Dans ce contexte de tensions grandissantes entre les deux parties, l'UE étudie une suspension totale de son accord de 2007 avec Moscou prévoyant des facilités de délivrance de visas de court séjour pour certaines catégories de ressortissants russes, a indiqué lundi un diplomate européen, soulignant le caractère «symbolique» de la mesure.

Les ministres européens des Affaires étrangères, qui doivent se réunir mardi et mercredi à Prague, pourraient s'entendre pour mettre en œuvre d'ici octobre cette suspension que réclamait la Finlande, selon la même source, à défaut d'un accord sur des restrictions concernant les visas Schengen accordés à des Russes, sujet de divisions entre les États membres.

À la suite du déclenchement du conflit en Ukraine, les Vingt-Sept avaient déjà suspendu l'application de ces facilités pour certaines catégories liées au régime (délégations officielles, détenteurs de passeport diplomatique, chefs d'entreprise...).

L'accord passé entre la Russie et l'UE prévoit aussi des procédures allégées pour obtenir des visas de 90 jours maximum pour d'autres catégories (journalistes, sportifs, employés du secteur des transports, visites familiales...).

«Nous ne pouvons pas continuer la politique des visas comme elle a été conduite jusqu'à présent. Je suis convaincu que l'accord de facilitation sera la première étape» d'une politique plus stricte des Européens, a précisé cette source diplomatique, qualifiant cette suspension de «symbolique».

Par la suite, «une interdiction des visas touristiques pourrait être ajoutée au prochain ensemble de sanctions, avec des exceptions pour la société civile, les cas humanitaires et les étudiants», a-t-il estimé, disant attendre un débat «vigoureux» à Prague cette semaine.

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