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Un tribunal israélien prolonge la détention du leader du Jihad islamique Bassam al-Saadi jusqu’à dimanche

Un tribunal israélien prolonge la détention du leader du Jihad islamique Bassam al-Saadi jusqu’à dimanche
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Par AlAhed avec agences

Un tribunal militaire israélien a prolongé jeudi, la détention du chef du mouvement Jihad islamique, Bassam al-Saadi, jusqu'à dimanche à des fins d’enquête. Il s’agit de la troisième prolongation de détention ordonnée par le même tribunal à l’encontre d'al-Saadi.

Le tribunal a formellement inculpé al-Saadi dont l’arrestation au début du mois avait déclenché des affrontements dans la bande de Gaza.

Parmi les chefs d’accusation retenus contre Bassam al Saadi, fait prisonnier le 1er août pendant un raid israélien à Jénine, ville occupée de Cisjordanie, figurent l’adhésion à une «organisation interdite» et «l’incitation à la violence», précise un communiqué de l’armée israélienne.

Anticipant des représailles à l’arrestation de Bassam al Saadi, l’armée d’occupation israélienne avait lancé le 5 août une offensive contre la bande de Gaza. Le Jihad islamique avait répliqué par des tirs de roquettes et les affrontements avaient duré trois jours avant une trêve négociée par l’Egypte. Le nom d'al-Saadi a été mentionné dans l'accord de cessez-le-feu à Gaza, conclu le soir du 7 août dernier.

Un porte-parole du Jihad islamique, Dawoud Chebab, reprochant à «Israël» des accusations «trompeuses et infondées», a déclaré que son organisation allait demander l’intervention de l’Egypte et des Nations unies, tout en laissant entendre qu’elle pourrait recourir à la violence si Bassam al Saadi n’était pas remis en liberté.

«Une impasse nous donnerait le plein droit d’utiliser d’autres voies et d’autres options», a-t-il dit.

Le nombre de prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons israéliennes s’élève à environ 4 550 personnes, dont 27 femmes, 175 mineurs et 670 détenus administratifs (sans chef d’inculpation, ni jugement).

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