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Nucléaire iranien: les pourparlers font des «progrès relatifs», selon Téhéran

Nucléaire iranien: les pourparlers font des «progrès relatifs», selon Téhéran
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Par AlAhed avec agences

Les pourparlers pour relancer l'accord nucléaire ont permis de réaliser des «progrès relatifs», a déclaré lundi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, cité par le Tehran Times.

Le responsable iranien a affirmé que Téhéran n'annoncerait un accord sur le retour complet de l'accord nucléaire qu'après que «tout soit convenu» avec les parties concernées, en particulier les États-Unis.

«Nous sommes déterminés à poursuivre notre politique étrangère actuelle, si les États-Unis traitent négativement les propositions de l'Iran, et ce, indépendamment de toute négociation menée dans le cadre de la relance de l'accord nucléaire», a-t-il ajouté.

M. Kanani a expliqué que les Européens et les États-Unis «ont besoin de plus que Téhéran pour parvenir à un accord».

Dans le même contexte, le porte-parole iranien a souligné que son pays est prêt à la conclusion «immédiate» d'un accord avec les États-Unis, pour l'échange de prisonniers entre les deux pays, dans une «perspective humanitaire» indépendamment de l'accord nucléaire, selon le Tehran Times.

Le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, avait annoncé, lundi dernier, la remise du texte «final» de l'accord nucléaire avec l'Iran, appelant les pays concernés à prendre leur décision afin de le relancer.

Après plusieurs mois de blocage, les diplomates de l'ensemble des parties (Iran, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) avec la participation indirecte des Etats-Unis sont revenus le 4 août à Vienne pour une énième tentative de sauver l'accord, sous l'égide de l'UE.

L'objectif des pourparlers est de remettre sur les rails le pacte, qui vise à garantir le caractère civil du programme nucléaire de l'Iran, accusé de chercher à se doter de l'arme atomique malgré ses démentis.

Mais après le retrait unilatéral des Etats-Unis de l'accord en 2018 sous Donald Trump et du rétablissement des sanctions américaines, Téhéran s'est progressivement affranchi de ses obligations.

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