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Des pétroliers britanniques trafiquent le pétrole russe sanctionné, selon The Independent

Des pétroliers britanniques trafiquent le pétrole russe sanctionné, selon The Independent
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Par AlAhed avec sites web

Malgré les salves de sanctions occidentales contre Moscou, le Royaume-Uni continue de transporter et de vendre du pétrole russe, révèle le quotidien britannique The Independent.

«En mai 2022, des navires britanniques ont transporté du pétrole russe au moins deux fois vers Singapour et les pays du Golfe», indique The Independent, précisant qu’«il s’agit d'au moins 165 tonnes de pétrole».

«Les navires britanniques jouent un rôle majeur dans le transport du pétrole russe vers l’Asie».

Il s'avère que, grâce également aux pétroliers britanniques, la Russie a réussi à reconstruire rapidement des routes logistiques et à rediriger les exportations de pétrole de l'Europe vers l'Asie.

The Independent souligne que le nombre total d'expéditions de pétrole russe par des navires britanniques reste inconnu.

Dans le même temps, note le journal, il n'y a rien d'illégal dans les actions des sociétés britanniques propriétaires de ces navires. Mais le fait même de tels transports de pétrole russe au moment de l'imposition des sanctions témoigne de «trous majeurs» dans la politique de sanctions de l'Occident au point de laisser croire que les sanctions occidentales n'ont pas pleinement fonctionné.

La Russie est à fond impliquée dans l'économie mondiale et les revenus du commerce des ressources russes sont tellement élevés que les entreprises commerciales, même britanniques refusent de s’en passer en renonçant à l'interaction pour s’adapter à une stratégie de rupture complète de toute relation.

Que dire alors des entreprises allemandes, françaises ou, par exemple, italiennes ? Après tout, elles ont toujours été très critiques à l'égard de la politique de l'État envers la Russie, arguant qu'elle n’aura d’autres résultats que d’entraîner de gros problèmes économiques en Europe.

Pendant ce temps, les pays du G7 ont proposé d'introduire un prix plafond pour le pétrole russe.

Cependant, l'auteur de l’article pour The Independent est convaincu de l'inutilité d'une telle démarche en l'absence de contrôle sur les navires et les compagnies maritimes transportant le pétrole russe d’autant plus que le transport maritime mondial est l'un des domaines de l'activité commerciale internationale le plus difficile à contrôler.

Fait intéressant, la publication britannique admet l'impossibilité d'identifier les véritables propriétaires des pétroliers qui transportent le pétrole russe.

L'expert de Global Witness, Louis Goddard, écrit que les navires marchands de Grèce, de Chypre et de Malte se «moquent» littéralement des sanctions occidentales antirusses.

Depuis le début de l'opération militaire spéciale russe en Ukraine, ils ont triplé le volume de pétrole russe transporté par leurs compagnies maritimes.

Pour Moscou, la réorientation des exportations de pétrole vers l'Est s'est avérée très profitable.

La Chine est rapidement devenue le plus gros acheteur de «l’or noir» russe, augmentant ses achats de pétrole de 40 %.

Les sanctions occidentales n'ont donc apporté rien d’autre que la crise énergétique en Europe, se traduisant dans ses débuts par la hausse significative des prix du carburant aux États-Unis et l'augmentation des revenus en Russie.

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