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Le président italien dissout le Parlement, ouvrant la voie à des élections anticipées

Le président italien dissout le Parlement, ouvrant la voie à des élections anticipées
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Par Xinhua

Le président italien Sergio Mattarella a officiellement dissous jeudi les deux chambres du Parlement, optant pour la procédure constitutionnelle permettant d'organiser des élections anticipées dans le pays.

Le chef de l'Etat l'a annoncé lors d'une brève allocution au pays au cours d'une journée politique tendue et après avoir accepté la démission du Premier ministre Mario Draghi.

La décision de M. Draghi de démissionner a fait suite à un vote de confiance organisé au Sénat mercredi, que le gouvernement a remporté mais avec une très faible majorité, car le Mouvement 5 étoiles, la Ligue (droite) et Forza Italia (centre-droit) ont boycotté le vote.

Ces trois partis étaient des alliés majeurs de la vaste coalition qui a soutenu le cabinet d'unité nationale de M. Draghi depuis sa création le 13 février 2021.

«J'ai signé le décret de dissolution des chambres afin que de nouvelles élections soient convoquées dans le délai de 70 jours fixé par la Constitution», a dit M. Mattarella.

Pourtant, les élections anticipées sont devenues «inévitables», a précisé le président, puisque le vote de confiance de mercredi au Sénat a montré «l'absence de toute perspective de création d'une nouvelle majorité» qui pourrait soutenir un nouveau gouvernement.

Le cabinet sortant restera en fonction pour les affaires courantes jusqu'à ce qu'un nouveau soit formé après les élections. Le président a toutefois prévenu que les nombreuses priorités du pays nécessitaient que les forces politiques agissent avec le sens des responsabilités et de manière constructive pendant la courte campagne.

«Il est de mon devoir de souligner que la période que nous traversons ne permet pas de faire des pauses dans les actions indispensables pour compenser les effets de la crise socio-économique, qui entraîne de graves conséquences pour les entreprises et les familles», a-t-il noté.

En outre, il a déclaré que le pays devait achever les réformes prévues par le plan national de relance et de résilience, qui sont une condition préalable pour recevoir le plan de relance post-COVID de 200 milliards d'euros de l'Union européenne.

La date précise de la tenue des élections générales devrait être annoncée ultérieurement.

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