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Avion retenu en Argentine: l’Iran demande la levée «immédiate» de l’interdiction de sortie à l’équipage

Avion retenu en Argentine: l’Iran demande la levée «immédiate» de l’interdiction de sortie à l’équipage
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Par AlAhed avec AFP

Le ministère iranien des Affaires étrangères a dit mercredi 20 juillet avoir convoqué le chargé d'affaires argentin pour demander la levée «immédiate» de l'interdiction de sortie du territoire à cinq Iraniens membres de l'équipage d'un avion retenu en Argentine depuis un mois et demi.

Arrivé en Argentine en provenance du Mexique, le Boeing 747 cargo de la compagnie vénézuélienne Emstrasur, ayant appartenu par le passé à la compagnie iranienne Mahan Air, est immobilisé depuis le 8 juin à l'aéroport Ezeiza de Buenos Aires, après avoir tenté en vain de se rendre en Uruguay.

Son équipage, cinq Iraniens et 14 Vénézuéliens, sont interdits de quitter l'Argentine, tandis que la justice, qui a saisi plusieurs téléphones portables et ordinateurs, enquête sur leur profil, notamment un éventuel lien avec les Gardiens de la révolution, armée idéologique de la République islamique d'Iran.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a exprimé au diplomate argentin «la sérieuse inquiétude du gouvernement iranien et des familles de l'équipage iranien concernant la saisie de leurs documents de voyage et des restrictions imposées à leur sortie du pays, qui constituent des violations des droits humains», a-t-il indiqué dans un communiqué.

«L'Iran demande au gouvernement d'Argentine de remplir ses devoirs et responsabilités en levant les restrictions et facilitant le départ immédiat des cinq membres d'équipage iraniens», ajoute le texte.

Le statut de l'avion est «complètement légal»

L'avion, appartenant à Emtrasur, une filiale de la société vénézuélienne Conviasa, qui fait l'objet de sanctions américaines, était en route pour Montevideo lorsqu'il s'est vu refuser l'entrée.

Conviasa a acheté l'appareil à Mahar Air l'an dernier, selon des responsables iraniens.

Les États-Unis accusent Mahan Air de liens avec les Gardiens de la révolution, classés «organisation terroriste» par Washington.

«Le statut de l'avion vénézuélien et de ses membres d'équipage iraniens est complètement légal dans le cadre du droit international et des conventions aériennes, et à cet égard il n'y a pas de plainte contre les citoyens iraniens», a encore dit le ministère iranien des Affaires étrangères.

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