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Un journaliste israélien visite La Mecque, interdite aux non-musulmans

Un journaliste israélien visite La Mecque, interdite aux non-musulmans
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Par AlAhed avec sites web

Dans un acte sans précédent exprimant une vraie insolence, l'Arabie saoudite a franchi un pas odieux nuisant aux sentiments des musulmans en permettant à un colon israélien de se promener dans les lieux saints de La Mecque, ainsi un journaliste de la télévision israélienne a diffusé des images de lui-même circulant en voiture dans la ville devant la Grande Mosquée, et sur le mont Arafat.

Un journaliste de la télévision israélienne a récemment visité la ville sainte musulmane de La Mecque, a rapporté la Treizième chaîne israélienne lundi, quelques jours après que le président américain Joe Biden est rentré d’un voyage qui comprenait un vol direct d’«Israël» vers la ville saoudienne côtière de Jeddah.

Le rédacteur en chef de l’information mondiale de la Treizième chaîne, Gil Tamari, a diffusé des images de lui-même circulant en voiture dans la ville, où le gouvernement saoudien interdit aux non-musulmans d’entrer.

Tamari s’est montré en train de passer sous les portes emblématiques de la ville et devant la Grande Mosquée qui abrite la Kaaba, le sanctuaire – de forme cubique – le plus sacré de l’Islam.

Le visage de son chauffeur avait été flouté.

Dans une image partagée par le chaîne, Tamari a également été vu sur le mont Arafat, à environ 15 kilomètres de La Mecque, où les musulmans se rassemblent durant le pèlerinage du Hajj.

Plusieurs journalistes israéliens se sont rendus en Arabie saoudite la semaine dernière pour couvrir la visite du président américain Joe Biden.

Avant la visite de Joe Biden, le correspondant militaire de la Treizième chaîne, Alon Ben David, et Yoav Limor, du quotidien Israel Hayom, s’étaient rendus dans la nation du Golfe, alors que l’on spéculait sur le fait qu’«Israël» et l’Arabie saoudite tentaient de normaliser leurs relations.

Si des Israéliens se sont déjà rendus en Arabie saoudite, la plupart d’entre eux étaient des chefs du Mossad ou des personnalités politiques de haut rang. Au mois de mai, une délégation d’hommes d’affaires israéliens s’était rendue sur place.

Officiellement, l’Arabie saoudite a rejeté la reconnaissance d’«Israël» en 1948 et a maintenu cette politique en partie à cause du conflit israélo-palestinien. Cette situation a toutefois commencé à changer ces dernières années, avec des tentatives, en backstage, de promouvoir la coopération diplomatique et sécuritaire face à la menace iranienne.

Vendredi, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle ouvrait son espace aérien à «tous les transporteurs aériens», dans un geste qui avait été largement considéré comme faisant partie des efforts déployés par les États-Unis pour faire avancer les mesures de normalisation entre «Tel-Aviv» et Ryad. L’annonce a eu lieu alors que Biden était en visite en «Israël», quelques heures avant de se rendre à Jeddah et de rencontrer les dirigeants saoudiens.

Toutefois, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, a déclaré samedi que la décision de Ryad d’ouvrir son espace aérien n’avait «rien à voir avec les liens diplomatiques avec Israël» et n’était «en aucun cas un signe précurseur de toute autre mesure» de normalisation.

 

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