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«Israël» n’a «aucune objection» au transfert d’îlots clés à l’Arabie saoudite

«Israël» n’a «aucune objection» au transfert d’îlots clés à l’Arabie saoudite
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Par AlAhed avec AFP

«Israël» n'a «aucune objection» au transfert de deux îlots stratégiques en mer Rouge à l'Arabie saoudite, considéré comme un prérequis à un éventuel processus de normalisation entre Riyad et «Tel Aviv», ont déclaré à l'AFP des sources proches du dossier.

Le président américain Joe Biden, qui réalise actuellement sa première tournée au Moyen-Orient, a rencontré mercredi et jeudi des dirigeants israéliens à Al-Qods occupée et doit effectuer vendredi un vol officiel inédit de l’entité israélienne à l'Arabie saoudite.

«Israël» et l'Arabie saoudite pourraient régler au cours de la visite de Joe Biden la question de la rétrocession à Ryad des îlots de Tiran et de Sanafir, actuellement aux mains de l'Égypte et qui permettent de contrôler l'accès au port israélien d'Eilat. Les autorités égyptiennes avaient déjà donné le feu vert à cette rétrocession mais celle-ci doit aussi être approuvée par «Israël» en vertu des accords de paix de 1979 entre ces deux pays. Or, dans la nuit de jeudi à vendredi, à quelques heures du vol de Joe Biden, de hauts responsables proches du dossier ont déclaré à l'AFP qu’«Israël» «n'avait aucune objection» à la rétrocession de ces deux îlots.

«Israël» avait dit mardi espéré un «début» de normalisation des relations avec l'Arabie saoudite à l'occasion de la visite ce week-end du président américain dans cette monarchie arabe du Golfe et puissance régionale. «Le fait que le président Biden vole directement en Arabie saoudite résume la dynamique des derniers mois. Il y a une relation délicate, fragile, nouvelle, à plusieurs égards. Nous espérons (...) qu'il s'agisse des premiers pas, du début, d'un processus de normalisation», avait déclaré mardi à la presse un haut responsable israélien ayant requis l'anonymat.

«Israël», qui a signé des «traités de paix» avec l'Égypte (1979) et la Jordanie (1994), a normalisé ses relations en 2020 avec notamment les Émirats arabes unis et Bahreïn et espère ajouter l'Arabie saoudite à cette liste.

 

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