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Rupture avec le Royaume-Uni: les Écossais rejettent de peu l’indépendance, selon un sondage

Rupture avec le Royaume-Uni: les Écossais rejettent de peu l’indépendance, selon un sondage
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Par AlAhed avec AFP

Les électeurs écossais restent divisés sur l'indépendance de leur nation, ceux qui s'y opposent dépassant de peu les partisans d'une rupture avec le Royaume-Uni, selon un sondage publié jeudi 30 juin, deux jours après l'annonce d'un projet de référendum en 2023.

«Si un référendum avait lieu demain, 44% des Écossais disent qu'ils voteront oui, tandis que 46% disent qu'ils voteront non, laissant 10% indécis», a indiqué l'institut Savanta ComRes, qui a mené ce sondage pour le journal The Scotsman.

«Quand on supprime ces derniers, ça donne une intention de vote globale de 51% pour le non et de 49% pour le oui», est-il souligné.

Pour Chris Hopkins, directeur de la recherche politique chez Savanta ComRes, ce dernier sondage «ne sert qu'à souligner la division au sein de l'Écosse».

Mardi, la première ministre écossaise Nicola Sturgeon a réaffirmé sa détermination à organiser un nouveau référendum sur l'indépendance, visant l'automne 2023.

Pour organiser ce référendum, Nicola Sturgeon, cheffe du parti indépendantiste SNP, doit obtenir l'accord du gouvernement britannique, qui s'y oppose fermement.

Les Écossais avaient déjà été consultés sur le sujet en 2014 et avaient voté à 55% pour rester au sein du Royaume-Uni.

S'appuyant sur ce vote, le Premier ministre britannique Boris Johnson soutient qu'un tel référendum ne peut se produire «qu'une fois par génération».

Le SNP estime cependant que le Brexit a changé la donne, les Écossais s'y étant opposés à 62% en 2016.

L'objectif du SNP est que l'Écosse rejoigne l'Union européenne en tant qu'État indépendant.

La Cour suprême a été sollicitée pour déterminer si le Parlement écossais avait le pouvoir de légiférer pour organiser ce référendum sans l'accord du gouvernement britannique.

En cas de défaite en justice, Nicola Sturgeon a prévenu qu'elle utiliserait les prochaines élections législatives, prévues en 2024, comme un «référendum de facto», et que son parti ne fera campagne que sur une unique question: «l'Écosse doit-elle devenir un pays indépendant ?».

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