Iran: nouveau test d’un lanceur de satellite à des fins de recherche
Par AlAhed avec AFP
Le ministère iranien de la Défense a annoncé dimanche avoir testé une nouvelle fois un lanceur de satellite à «des fins de recherche», après un premier essai début février 2021, a rapporté une source officielle.
«Le deuxième tir du lanceur de satellite Zoljanah a été effectué afin d'atteindre des objectifs de recherche prédéterminés», a déclaré le porte-parole l'unité spatiale du ministère, Ahmad Hosseini, cité par l'agence officielle iranienne Irna, sans donner de détails sur le résultat de l'opération.
Le 1er février 2021, le ministère de la Défense avait annoncé un premier lancement de Zoljanah, affirmant que l'appareil était équipé d'un moteur à combustible solide.
Selon M. Hosseini, Zoljanah est composé de «deux étages de propulsion solide et d'un seul liquide». L'appareil peut placer des satellites en orbite à «500 kilomètres d'altitude» et «porter 220 kilos» de charges.
A la mi-juin, M. Hosseini avait déclaré que son ministère avait prévu trois lancements de recherche.
Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de l'Iran, avaient annoncé en mars la mise en orbite d'un nouveau satellite militaire de reconnaissance baptisé Nour-2.
Début 2022, ils avaient annoncé avoir testé «avec succès» une fusée dont le moteur à combustible solide peut transporter des satellites.
Les fusées à combustible solide peuvent être utilisées par des lanceurs mobiles, tandis que les fusées à combustible solide pur sont principalement liées aux systèmes de missiles balistiques.
Les Gardiens avaient annoncé fin décembre le lancement d'une fusée transportant des appareils de recherche spatiale, provoquant immédiatement des protestations américaines. Le lendemain, Téhéran avait indiqué que ce lancement avait échoué.
Ils avaient lancé en avril 2020 leur premier satellite militaire, Nour-1.
Le satellite Nour-1 avait été transporté avec un lanceur équipé d'un système de propulsion solide et liquide similaire à la fusée Zoljanah, selon les forces iraniennes.
Téhéran maintient que ses activités aérospatiales sont pacifiques et conformes avec une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.