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«Israël»: Bennett veut dissoudre le «Parlement» et provoquer des élections anticipées

«Israël»: Bennett veut dissoudre le «Parlement» et provoquer des élections anticipées
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Par AlAhed avec AFP

Un an à peine après son arrivée au pouvoir, la «coalition» menée par le Premier ministre israélien Naftali Bennett a surpris l'ensemble de l’entité sioniste lundi 20 juin en annonçant son intention de dissoudre le «Parlement» pour provoquer un cinquième scrutin en moins de quatre ans.

«Mon ami, le ministre des Affaires étrangères, et moi-même avons décidé ensemble de dissoudre le Parlement et de nous entendre sur une date pour la tenue de nouvelles élections», a déclaré dans un discours diffusé sur toutes les chaînes israéliennes le premier ministre Bennett aux côtés de Yaïr Lapid.

Bennett et Lapid avaient réuni en juin 2021 une «coalition» rassemblant des partis de droite, de centre, de gauche, et pour la première fois, une formation arabe, afin de mettre un terme à 12 ans sans discontinuer de règne de Benjamin Netanyahu à la tête du «gouvernement».

Or l'accord de «coalition Bennett-Lapid» prévoyait aussi une rotation entre les deux hommes à la tête du «gouvernement» et le remplacement de Bennett par Lapid en cas de dissolution du «Parlement».

Si le «projet de loi» visant à dissoudre le «Parlement» est bien adopté par les députés, Yaïr Lapid deviendra ainsi nouveau Premier ministre d'«Israël» jusqu'à la formation d'un nouveau «gouvernement».

Yaïr Lapid deviendra «bientôt» premier ministre, a confirmé lundi soir Bennett, s'engageant à respecter l'accord entre les deux hommes.

Naftali Bennett «place les intérêts du pays avant ses intérêts personnels», a soutenu à ses côtés Yaïr Lapid, qui devrait être premier ministre lors de la visite prévue à partir du 13 juillet prochain du président américain Joe Biden, sa première en Entité israélienne depuis son arrivée à la Maison-Blanche en janvier 2021.

Vers des élections

Au cours des dernières semaines, la coalition avait déjà perdu sa majorité avec le départ d'une députée du parti «Yamina» de Bennett. Puis, un autre député de cette formation de droite, Nir Orbach, a menacé de ne plus soutenir le «gouvernement».

Dans ce contexte, l'opposition menée par l'ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, accusé de corruption dans une série d'affaires, menaçait de déposer dès mercredi 22 juin un «projet de loi» pour dissoudre le «Parlement».

Mais la «coalition» a voulu prendre l'initiative en appelant elle-même à la dissolution du «Parlement», ce qui mènerait, à de nouvelles élections le 25 octobre prochain selon les médias locaux, les cinquièmes en moins de quatre ans en «Israël».

Les derniers sondages placent toujours le «Likoud» (droite) de Benjamin Netanyahu en tête dans les intentions de vote, mais sans dépasser le seuil de la majorité (61 députés sur les 120 du «Parlement») avec ses alliés des partis ultra-orthodoxes et de l'extrême-droite.

«Il est clair pour tous que le gouvernement le plus défaillant de l'histoire a terminé son parcours», a réagi en soirée Netanyahu, disant vouloir réunir «une majorité de droite» dans un «gouvernement stable et fort» plutôt que chercher à rallier un parti arabe.

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