Afghanistan: un mort et sept blessés dans un attentat contre une mosquée
Par AlAhed avec AFP
Au moins une personne a été tuée et sept autres blessées dans un attentat à la bombe contre une mosquée du nord-est de l’Afghanistan pendant la prière du vendredi, a annoncé la police locale.
L’explosion a eu lieu dans une mosquée du district d’Imam Sahib, dans la province de Kunduz, faisant un mort et sept blessés parmi les fidèles, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police provinciale, Qari Obaidullah Abedi.
Ce district avait déjà été frappé par un attentat dans les mêmes circonstances le 22 avril.
Une explosion dans une mosquée fréquentée par des soufis pendant la grande prière hebdomadaire avait fait au moins 36 morts.
«Les explosifs avaient été placés à l’intérieur de la mosquée. L’explosion s’est produite pendant que les fidèles faisaient leurs prières du vendredi», a déclaré M. Abedi.
Une source médicale dans l’hôpital de province a confirmé le bilan de cette attaque, qui n’a pas été immédiatement revendiquée.
Un témoin qui a demandé à rester anonyme a précisé que la bombe avait explosé à la fin de la prière, au moment où les fidèles se préparaient à quitter les lieux.
L’engin avait été placé non loin du lieu où l’imam, qui a été blessé, venait de prononcer son sermon, a ajouté la même source.
Le nombre d’attentats a diminué dans le pays depuis que les talibans ont pris le pouvoir en août 2021. Mais une série d’attaques à la bombe, dans lesquelles des dizaines de personnes ont trouvé la mort, a frappé le pays fin avril, pendant le mois du ramadan, puis fin mai.
La plupart ont été revendiquées par l’organisation terroriste «Daech».
Les talibans tentent de minimiser la menace de «l’Etat islamique-Khorasan» (EI-K), la branche régionale de «Daech», et mènent une lutte sans pitié contre le groupe, qu’ils combattent depuis des années.
Ils ont multiplié les raids, notamment dans la province orientale de Nangarhar, et arrêté des centaines d’hommes accusés d’en faire partie.
Ils assurent depuis quelques mois avoir vaincu «l’EI-K», mais les analystes estiment que le groupe extrémiste constitue toujours le principal défi sécuritaire pour le nouveau pouvoir afghan.