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Immobilisation d’un avion en Argentine: l’équipage iranien reste retenu, une «opération de propagande» selon Téhéran

Immobilisation d’un avion en Argentine: l’équipage iranien reste retenu, une «opération de propagande» selon Téhéran
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Par AlAhed avec AFP

Cinq membres d'équipage iraniens d'un avion cargo vénézuélien restaient lundi retenus depuis une semaine en Argentine, qui examinait de «possibles liens avec les Gardiens de la révolution», selon les autorités.

Un juge fédéral argentin a ordonné lundi la rétention «pour une durée de 72 heures» des passeports des membres d'équipage iraniens, actuellement logés dans un hôtel.

L'appareil, jadis propriété de la compagnie iranienne Mahan Air, est immobilisé depuis mercredi à l'aéroport Ezeiza de Buenos Aires, après avoir tenté en vain de se rendre en Uruguay.

Après l’atterrissage en Argentine, «des informations ont été reçues d'organisations étrangères qui ont mis en garde sur l'appartenance d'une partie de l'équipage à des sociétés liées aux Gardiens de la révolution iraniens», a estimé lundi le ministre argentin de la Sécurité Anibal Fernandez.

«Opération de propagande»

Toujours lundi, l’Iran a jugé ce lundi 13 juin que l’immobilisation du Boeing 747 vénézuélien transportant 14 membres d’équipage vénézuéliens et cinq Iraniens depuis une semaine en Argentine faite partie d’une «opération de propagande» contre Téhéran.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a lié cette affaire à la vive tension qui règne actuellement entre l’Iran et des pays occidentaux au sujet du nucléaire.

«Ces dernières semaines sont pleines de propagande, d’opérations psychologiques, de guerre des mots pour provoquer un sentiment d’insécurité (en Iran) et cette affaire s’inscrit dans ce cadre», a-t-il dit.

Dimanche, les autorités en charge des questions de migration en Argentine ont justifié la décision d’immobiliser à l’aéroport d’Ezeiza l’avion qui transportait des pièces automobiles, en évoquant des soupçons sur les raisons de son entrée dans le pays.

«Je pense que cela fait plus d’un an, selon les dires de la compagnie (iranienne) Mahan Airlines, que l’avion a été vendu au Venezuela», a affirmé Saïd Khatibzadeh, précisant que les membres de l’équipage ne sont pas tous des Iraniens.

Cet incident survient alors que le président vénézuélien Nicolas Maduro était en visite à Téhéran, où un accord de coopération sur 20 ans a été signé samedi entre les deux pays pétroliers soumis à des sanctions américaines.

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