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L’ex-directeur du Mossad: L’autodestruction d’«Israël» a commencé

L’ex-directeur du Mossad: L’autodestruction d’«Israël» a commencé
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis un année
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Par AlAhed

L’ex-directeur du Mossad, Tamir Pardo, a affirmé que «certains affirment que l’Iran est la plus grande menace, alors que d’autres jugent que les Palestiniens constituent le plus grand danger pour notre existence».

«Mais à mon avis, nous constituons la plus grande menace pour notre nation, en raison de notre tendance à s’autodétruire. Une tendance dans laquelle nous avons excellé durant les dernières années», a-t-il ajouté.

Dans un article publié dans le quotidien israélien «Yediot Ahronot», Pardo a souligné que «tout comme dans le passé, lorsque nous avons affronté l’occupation romaine, le frère tuera son frère et le sang coulera partout sur notre territoire. Nous devons cesser cela avant qu’il ne soit trop tard».

Selon le responsable israélien, «Israël est un miracle historique ; après notre sortie des cendres de l'Holocauste et venant de 70 pays, nous avons rassemblé notre peuple contre toute attente pour établir un État au cœur d'une région hostile afin d'offrir un refuge sûr au peuple juif».

«Sept guerres et des combats interminables contre ceux qui œuvrent pour nous détruire. Nous avons réussi à transformer un petit territoire, privé de toute ressource naturelle, en puissance économique», a-t-il prétendu.

«Cependant, nous sommes dispersés à l’intérieur et nos ennemis guettent, pour une nouvelle reprise, l’instant propice pour nous détruire».

«Après quatre élections consécutives, un nouveau gouvernement a été formé qui a rassemblé une faible majorité parlementaire, mais ceux qui ont été évincés du pouvoir après 12 ans de règne refusent de reconnaître sa légitimité. Au contraire, ils refusent de s'adresser au premier ministre par son titre. Lorsque le chef d’un grand bloc à la Knesset refuse de faire ne serait-ce qu'un geste aussi symbolique, cela ébranle les fondements de notre démocratie», a-t-il poursuivi.

Et de préciser : «Les composantes de cette même opposition boycottent les unes les autres, et font obstruction à la législation. Tous les opposants peuvent et doivent s'opposer au gouvernement, mais le bloc d'opposition actuel à la Knesset vote contre des lois vitales pour la sécurité nationale et l'intérêt public et à sa propre idéologie en violation du contrat social fondamental sur lequel repose le système démocratique».

Selon l’ex-directeur du Mossad, «le discours public en Israël est caractérisé par l'intolérance et la violence verbale envers toute personne ayant un point de vue différent. La Knesset s'est montrée comme un modèle négatif et son comportement inapproprié s'est infiltré dans la société israélienne. Ce clivage croissant ne concerne pas le socialisme contre le capitalisme, le conservateur contre le libéral, ou même la gauche et la droite, comme on pourrait s'y attendre. Le cœur de cette fragmentation est l'érosion du caractère juif du pays».

Pardo a précisé que «le premier vrai débat a eu lieu en 1948 sur la création d'Israël et s'est concentré sur les questions de l’État et de la religion. La controverse politique sur cette question a empêché la création d'une Constitution».

«Le deuxième débat, qui n'a pas encore été conclu, concernait les frontières de l'État même si la définition de base de l'État est une organisation politique pour l'application des intérêts civiques dans une zone donnée», a-t-il ajouté.

«Depuis 1967, Israël n'a pas de frontières définies. Au cours des cinquante-cinq années qui ont suivi la guerre des Six jours, les gouvernements israéliens, de gauche et de droite, ont refusé d'annexer la Cisjordanie et la bande de Gaza au territoire israélien», a-t-il regretté.

«Aujourd'hui, trois générations d'Israéliens, juifs et non juifs, vivent dans le pays. Ils n'ont jamais connu une autre vérité. Nous sommes un pays sans stratégie et nous ne pouvons pas déterminer quel pays nous espérons voir dans les siècles à venir», a-t-il indiqué.

«Aucun politicien n'était prêt à fixer un objectif pour «Israël». La plupart d'entre eux se contentent de fermer les yeux et d'éviter de prendre une décision. Personne ne veut assumer la responsabilité des concessions territoriales, mais tout le monde comprend que l'annexion de la Cisjordanie entraînera la disparition du rêve sioniste et de la nation à majorité juive», a-t-il renchéri.

 

 

 

 

 

 

 

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