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Joe Biden arrivé en Corée du Sud pour sa première visite en Asie en tant que président

Joe Biden arrivé en Corée du Sud pour sa première visite en Asie en tant que président
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Par AlAhed avec sites web

Joe Biden a atterri vendredi 20 mai en Corée du Sud, pour son premier déplacement en Asie en tant que président, une tournée sur laquelle plane l'ombre d'un possible essai nucléaire nord-coréen.

Le président américain doit se rendre dans un premier temps dans une usine de Samsung, le géant sud-coréen de la tech, à Pyeongtaek, au sud de Séoul, où il doit rencontrer pour la première fois le nouveau président Yoon Suk-yeol.

Le démocrate de 79 ans, pour qui la confrontation des Etats-Unis avec la Chine est le grand sujet géopolitique des années à venir, effectue son premier déplacement dans la région en tant que président. Il quitte la Corée du Sud dimanche pour se rendre au Japon.

Les Etats-Unis estiment qu'il y a une «réelle possibilité» que la Corée du Nord procède «à un nouveau tir de missile» ou «à un essai nucléaire» pendant le voyage.

Malgré la récente vague de Covid-19 dans le pays, «les préparatifs d'un essai nucléaire sont terminés et ils ne cherchent que le bon moment» pour le réaliser, a déclaré le député de Corée du Sud Ha Tae-keung à la presse, citant des informations du Service national de renseignement de Séoul.

Vendredi, le président sud-coréen nouvellement élu Yoon Suk-yeol a déclaré à la presse que le voyage de Biden était une occasion de rendre «plus fortes et plus inclusives» les relations entre Séoul et Washington.

Joe Biden rencontrera les dirigeants sud-coréen et japonais, et participera à Tokyo à une réunion du Quad, ce format diplomatique qu'il se fait fort de relancer et qui rassemble les Etats-Unis, le Japon, l'Inde et l'Australie.

Essai nucléaire nord-coréen

Séoul et Washington s'attendent à ce que Pyongyang reprenne de façon imminente ses essais nucléaires, après en avoir conduit six entre 2006 et 2017.

Selon les services de renseignement américains, il existe une «réelle possibilité» que la Corée du Nord choisisse d'organiser une «provocation» après l'arrivée de Joe Biden à Séoul vendredi, a déclaré son administration avant son départ de Washington.

Cela pourrait signifier «de nouveaux essais de missiles, des essais de missiles à longue portée ou un essai nucléaire, ou carrément les deux», avant, pendant ou après la tournée de M. Biden dans la région, a indiqué Jake Sullivan.

Et ce alors que le pays fait face à une épidémie de coronavirus qui s'aggrave, le nombre de cas dépassant désormais 1,7 million selon la presse officielle.

Un essai nucléaire nord-coréen entraînerait «des ajustements à la posture de nos forces armées dans la région», a également déclaré Jake Sullivan.

Mais il a nié qu'un tel événement serait vu comme un revers à la diplomatie de Joe Biden. «Cela soulignerait l'un des principaux messages que nous envoyons lors de ce voyage, qui est, que les Etats-Unis répondent présent pour nos alliés et partenaires».

Quoiqu'il en soit, la Corée du Nord suivra de très près l'issue de la rencontre Yoon-Biden samedi, a déclaré Yang Moo-jin, professeur à l'Université des études nord-coréennes, ajoutant qu'«en fonction du résultat, la Corée du Nord décidera d'accélérer ou de ralentir» ses programmes d'armement.

 

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