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Le Pakistan voit une perspective «très limitée» de dialogue avec l’Inde

Le Pakistan voit une perspective «très limitée» de dialogue avec l’Inde
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Par AlAhed avec AFP

Un dialogue entre le Pakistan et l'Inde est peu probable, a estimé jeudi le nouveau ministre pakistanais des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, en dénonçant les actions indiennes dans le Cachemire disputé entre les deux pays.

Il est difficile de traiter avec un pays qui «met en œuvre une politique raciste dans le Jammu-et-Cachemire», a-t-il dit lors d'une conférence de presse au siège des Nations unies à New York.

«Ceci dit, nous sommes très conscients du fait que l'activité économique, le dialogue, la diplomatie sont en fin de compte les voies et moyens pour les pays de parler les uns avec les autres et résoudre les différends», a-t-il ajouté.

«Je relève que, notamment en ce moment, compte tenu de ce comportement agressif et hostile (de l'Inde), l'espace pratique pour que cela se produise est très limité», a-t-il déclaré.

«Terrorisme transfrontalier»

Fin avril, l'Inde avait exclu d'entrer en pourparlers formels avec le Pakistan à moins que ce pays doté d'un tout nouveau gouvernement ne mette fin au «terrorisme transfrontalier».

Les relations entre les deux pays, conflictuelles depuis des décennies, ont connu un regain de tension après la décision de New Delhi en 2019 de révoquer le statut d'autonomie partielle du Jammu-et-Cachemire, territoire à majorité musulmane administré par l'Inde.

Bilawal Bhutto Zardari s'est également plaint de la récente modification de circonscriptions électorales en Inde qui, selon les critiques, dilue le vote des musulmans dans le territoire himalayen partiellement contrôlé par le Pakistan.

Lors de sa visite à l'ONU, le nouveau ministre pakistanais, âgé de 33 ans, fils de l'ex-première ministre Benazir Bhutto et de l'ancien président Asif Ali Zardari, a eu des entretiens notamment avec son homologue américain Antony Blinken et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

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