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Crise de l’éducation au Liban : les donateurs doivent faire pression sur les autorités, appelle HRW

Crise de l’éducation au Liban : les donateurs doivent faire pression sur les autorités, appelle HRW
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Par AlAhed avec sites web

En amont de la conférence de Bruxelles pour les réfugiés syriens, Human Rights Watch (HRW) et le Center for Lebanese Studies, centre de recherche affilié à l'Université libano-américaine (LAU) et spécialisé dans l’éducation, ont appelé les donateurs à faire pression sur les autorités libanaises concernant la crise du secteur éducatif au Liban, afin que les aides qui seront versées atteignent les bénéficiaires.

La conférence de Bruxelles aura lieu les 9 et 10 mai, afin de mobiliser des dons pour venir en aide aux personnes affectées par la crise en Syrie, et visant aussi ses voisins accueillant des réfugiés, y compris le Liban. 

Les donateurs «devraient faire pression sur le Liban pour qu'il modifie les politiques qui empêchent l'aide d'atteindre les écoles et les étudiants. Ces politiques comprennent notamment la conservation par la banque centrale d'une majeure partie de la valeur de l'aide humanitaire, via une manipulation des taux de change au moment du retrait», ont écrit les organisations.

Un autre obstacle identifié par les organisations est la limite de retrait fixée pour les déposants, qui empêche les administrations scolaires de se fournir en équipement, s'approvisionner en électricité et payer les salaires du personnel. Les donateurs devraient, dans ce cadre, rencontrer régulièrement les représentants des enseignants libanais, qui ont fait grève pendant la majeure partie de l'année en raison de revendications salariales, ajoutent HRW et le centre de la LAU. Le texte recommande, par ailleurs, aux responsables gouvernementaux de «tenir des réunions régulières avec les représentants des enseignants libanais», qui avaient «exprimé leur méfiance à l'égard de la répartition équitable des fonds des donateurs par le ministère de l'Education, et déclaré qu'on leur avait promis une augmentation de salaire qui ne s'est pas matérialisée».

La déclaration indique qu'entre les grèves des enseignants, les mesures sanitaires et d'autres problèmes au cours de l'année 2021-22, les écoles publiques libanaises n'ont été ouvertes que 34 jours jusqu'au 31 mars.

Le ministère de l'Education devrait, en outre, publier des données sur les inscriptions et la fréquentation des élèves et mettre fin aux restrictions d'accès des élèves réfugiés à la scolarité.

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