«Israël» au sommet organisé par les États-Unis sur les livraisons d’armes en Ukraine

Par AlAhed avec sites web

«Israël est parmi les 40 pays» qui ont participé à une réunion organisée mardi par les États-Unis et consacrée à la possibilité de livrer un plus grand nombre d’armes à l’Ukraine, ont indiqué des médias israéliens.

La présence d’«Israël» à ce sommet qui a eu lieu sur la base aérienne de Ramnstein en Allemagne reflète un changement en cours de la «politique israélienne», qui avait consisté jusqu’à présent à ne fournir qu’une aide humanitaire à l’Ukraine – alors que l’entité sioniste tente de préserver au mieux ses liens entretenus avec Moscou.

La rencontre «se concentre sur ce qui est à mettre en place pour offrir des capacités et des moyens supplémentaires aux forces ukrainiennes», a déclaré le secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin.

L’entité sioniste a été représentée lors de ces discussions d’urgence par le général de brigade Dror Shalom, chef du «Bureau politique-militaire» du «ministère israélien» de la Guerre, a annoncé la chaîne «Kan».

Selon le site «Haaretz», le ministre israélien de la Guerre «Benny Gantz avait été invité mais a décliné cette invitation en raison de la proximité avec Yom HaShoah», la journée de commémoration de la soi-disant «Shoah israélienne», qui commence mercredi soir.

43 pays au total ont assisté à ce sommet. Parmi eux, tous les États-membres de l’OTAN et d’autres alliés des États-Unis en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Europe.

Les États-Unis sont actuellement le premier fournisseur d’aide militaire à l’Ukraine à l’international.

Les spécialistes militaires expliquent que les alliés occidentaux voulaient donner des équipements à l’Ukraine qui pourront l’aider à contrer l’opération militaire russe en Ukraine, notamment dans la région du Donbass.

«Des drones d’attaque, des missiles antiaériens et les renseignements fournis par les agences occidentales pourraient être déterminants pour ralentir l’avancée de la puissance militaire russe», affirment-ils.

Les responsables ukrainiens auraient évoqué «la nécessité de se doter d’un système de défense antimissile israélien, notamment le Dôme de fer pour protéger les villes du pays des roquettes russes».