Téhéran rejette les allégations hypocrites de l’administration US sur des droits de l’homme en Iran

Par AlAhed avec IRNA

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a fermement rejeté jeudi les «allégations hypocrites» de l'administration américaine dans son dernier rapport sur la situation des droits de l'homme en Iran, affirmant que Washington vise à atteindre ses objectifs politiques illégitimes en diffusant de telles accusations.

En réponse aux rapports annuels du département d'État américain sur les pratiques en matière de droits de l'homme publiés mardi, M. Khatibzadeh a affirmé que la publication de rapports répétitifs et sans fondement ne donnerait aucune légitimité à de tels rapports.

Et de souligner: «Le gouvernement américain, avec une histoire pleine de guerres, de coups d'État, d'agressions, d'assassinats, d'enlèvements, de blocus économiques et de meurtres d'innocents dans le monde, a été le principal violateur des droits de l'homme et, par conséquent, il n'est en aucun cas qualifié parler de concepts aussi sublimes que les droits de l'homme».

«Les États-Unis versent des larmes de crocodile pour la nation iranienne alors que leurs crimes contre le pays (...) vivront à jamais dans l'esprit du peuple iranien», a-t-il déclaré.

«Les mesures coercitives unilatérales des États-Unis, y compris les sanctions économiques illégales imposées [à l'Iran] par ce pays, qui sont un exemple clair de terrorisme économique contre le peuple iranien, car ils empêchent l'importation de médicaments nécessaires aux patients iraniens, ont constitué une violation flagrante des droits du peuple iranien», a détaillé le porte-parole.

Et de poursuivre: «L'ordre direct du président américain de l'époque [Donald Trump] pour le lâche assassinat du lieutenant-général Qassem Soleimani, qui était un héros dans la lutte contre le terrorisme dans la région de l'Asie occidentale, a mis à nu la nature terroriste des États-Unis».

M. Khatibzadeh a en outre noté que le gouvernement américain a constamment fermé les yeux sur les violations flagrantes et systématiques des droits de l'homme dans son propre pays et par ses alliés.