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Avec Marine Le Pen, «le vrai visage de l’extrême-droite revient», estime Emmanuel Macron

Avec Marine Le Pen, «le vrai visage de l’extrême-droite revient», estime Emmanuel Macron
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Par AlAhed avec le Figaro

Avec Marine Le Pen, «le vrai visage de l'extrême-droite revient», a déclaré le président français Emmanuel Macron lors d’un entretien sur la chaine France 2 où il a vivement critiqué son adversaire Marine Le Pen.

Hier, tandis qu'elle était en déplacement dans l'Eure, la candidate du Rassemblement national a dénoncé les «atteintes à la démocratie» du président. Au cours d'une conférence de presse axée sur le thème de «l'exercice du pouvoir», Marine Le Pen a présenté ses propositions de réformes constitutionnelles. Dans ce cadre, la députée a évoqué l'idée d'une «révolution référendaire». En somme, le recours régulier au référendum d'initiative citoyenne.

Présider par le biais des référendums ? Emmanuel Macron, invité sur France 2, a écarté l'idée. «On ne peut pas changer notre constitution par référendum direct. (...). Quand Madame Le Pen dit : ''Moi, je changerai la constitution sans en respecter les règles, je vais aller par voie de référendum même si la constitution me l'interdit''. Folie !» Avant de poursuivre : «Quand on a une constitution, on en respecte les règles, sinon cela veut dire, sous prétexte d'être élu par le peuple, qu'on peut ne plus s'inscrire dans des textes qui nous dépassent. C'est ce qui peut nous conduire à manipuler.»

«C'est un visage qui ne respecte pas les libertés»

Lors de sa conférence de presse hier, Marine Le Pen a assumé d'exclure les journalistes de «Quotidien» sur TMC de ses événements de campagne. «Je suis chez moi à mon QG, dans mon mouvement. C'est moi qui décide», a-t-elle déclaré.

Une prise de position qu'Emmanuel Macron a regrettée ce matin : «On a le début d'une dérive autoritaire». Avant de déplorer : «cette recette qui consiste à changer la Constitution à sa main, sous prétexte de consulter le peuple, qui consiste à choisir les journalistes, qui consiste à nous dire le même jour ''Moi, revenir sur la peine de mort, je ne suis pas contre''.» Le président estime que, «malgré tous les efforts», «le vrai visage de l'extrême-droite revient : c'est un visage qui ne respecte pas les libertés, le cadre constitutionnel, l'indépendance de la presse et les libertés fondamentales, des droits durement acquis qui sont au cœur de nos valeurs comme l'abolition de la peine de mort.»

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