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Ansarullah annonce une trêve de trois jours, au lendemain d’une série d’attaques visant l’Arabie saoudite

Ansarullah annonce une trêve de trois jours, au lendemain d’une série d’attaques visant l’Arabie saoudite
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Par AlAhed avec sites web

Un porte-parole du mouvement Ansarullah du Yémen a annoncé samedi une trêve de «trois jours» dans le pays et en Arabie saoudite. Cette décision fait suite à plusieurs attaques menées vendredi sur le sol saoudien et à une riposte de la «coalition arabe» dirigée par Riyad.

Les combattants d’Ansarullah du Yémen ont annoncé, samedi 26 mars, qu'ils allaient cesser leurs opérations dans leur pays et en Arabie saoudite pendant «trois jours», au lendemain d'une série d'attaques contre le royaume voisin, ouvrant la voie à un cessez-le-feu si l’Arabie saoudite s'est engagé à arrêter de sa part les attaques et lever le blocus contre le Yémen.

«Les frappes de missiles et de drones ainsi que toutes les actions militaires contre l'Arabie saoudite seront suspendues pour une période de trois jours», a déclaré sur Twitter un porte-parole d’Ansarullah, Mohammed Abdelsalam, citant Mahdi al-Mashat, haut responsable du mouvement.

Cette trêve pourrait devenir «un engagement définitif et permanent» si l'Arabie saoudite «lève le blocus sur le Yémen, cesse ses raids aériens et retire ses forces étrangères sur le sol yéménite», a ajouté Mohammed Abdelsalam.

Cet engagement offre également la fin des opérations sur le territoire yéménite, notamment autour de la ville pétrolifère de Marib, où la bataille a fait rage ces derniers mois. Il inclut également l'échange de prisonniers.

Un incendie près du Grand Prix d'Arabie saoudite

L'annonce intervient au lendemain d'une nouvelle série d'attaques contre l'Arabie saoudite, dont l'une a provoqué - sans faire de victimes - un gigantesque incendie dans un site pétrolier à Jeddah, proche du circuit de Formule 1 qui accueille le Grand Prix d'Arabie saoudite.

En réaction, la coalition militaire, qui entre dans sa septième année d’offensive au Yémen, a mené des frappes aériennes dans la nuit de vendredi à samedi dans des zones tenues par Ansarullah, à Sanaa (nord) et Hodeidah (ouest).

Plusieurs appels à la négociation

Plus tôt samedi, un responsable saoudien avait indiqué à l'AFP qu’Ansarullah s'apprêtait à proposer une trêve et des pourparlers intra-yéménites.

«Les Houthis ont proposé, par l'intermédiaire de médiateurs, une initiative comprenant une trêve, l'ouverture de l'aéroport (de Sanaa) et du port (de Hodeidah) ainsi que des discussions intra-yéménites», avait affirmé ce responsable saoudien proche du dossier.

Un diplomate basé à Riyad a indiqué à l'AFP, également sous couvert d'anonymat, que l'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, avait engagé des pourparlers pour parvenir à une trêve durant le ramadan, le mois de jeûne musulman qui se déroule cette année en avril.

 

Le Conseil de coopération du Golfe a récemment appelé les belligérants à des pourparlers de paix à la fin du mois à Riyad, siège de l'organisation, mais Ansarullah a rejeté toute discussion se déroulant dans un pays ennemi.

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