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MBS a contacté Netanyahou pour l’aider à renouveler la licence du logiciel Pegasus de l’Arabie (NYT)

MBS a contacté Netanyahou pour l’aider à renouveler la licence du logiciel Pegasus de l’Arabie (NYT)
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Par AlAhed avec sites web

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane aurait appelé Benjamin Netanyahou, qui était Premier ministre de l’entité israélienne à l'époque, pour l'aider à renouveler sa licence d'utilisation du logiciel Pegasus de groupe NSO, a rapporté vendredi le New York Times.

Selon une enquête du journaliste du «Yedioth Ahronoth», Ronen Bergman, environ un mois après la signature des accords dits d'«Abraham» avec les Émirats arabes unis et Bahreïn, le ministère de la Guerre a refusé de renouveler la licence d'exportation de NSO pour l'Arabie saoudite qui avait expiré.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane s'est donc tourné vers l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahou.

L'enquête avance que l'ancien dirigeant israélien aurait ordonné au ministère de la Guerre d'approuver l'utilisation de «Pegasus» en Arabie saoudite, et que le lendemain de cet ordre, tous les documents nécessaires avaient été signés.

Le bureau de Netanyahou a réagi à l'enquête du New York Times, indiquant que «les affirmations selon lesquelles le premier ministre Netanyahou a proposé à des dirigeants étrangers le logiciel du groupe NSO en échange d'avancements diplomatiques ou autre sont un mensonge total».

«Toutes les ventes de ce système ou de produits similaires de sociétés israéliennes à des pays étrangers sont effectuées avec l'approbation et la supervision du ministère de la Défense (Guerre), comme l'exige la loi israélienne», a ajouté le bureau de B. Netanyahou.

Le groupe NSO s'est retrouvé exposé en 2021 après des enquêtes publiées par un consortium de 17 médias internationaux affirmant que Pegasus avait permis d'espionner les téléphones de journalistes, d'hommes politiques parmi lesquels des chefs d'État, des militants et des chefs d'entreprises dans différents pays.

Le logiciel Pegasus ne peut être vendu qu'à des États, et ces ventes doivent obtenir le feu vert d'une commission spéciale du ministère israélien de la Guerre responsable de l'approbation des ventes d'armes.

 

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