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Salvador: les téléphones de dizaines de journalistes et d’activistes auraient été piratés par le logiciel «Pegasus»

Salvador: les téléphones de dizaines de journalistes et d’activistes auraient été piratés par le logiciel «Pegasus»
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Par AlAhed avec sites web

Les téléphones portables de dizaines de journalistes et de défenseurs des droits humains au Salvador ont été piratés par le logiciel espion «Pegasus» au cours de la dernière année et demie, a rapporté mercredi un centre de recherche spécialisé.

Rapportant ses dernières découvertes sur l'utilisation du logiciel espion «Pegasus» de la société israélienne «NSO Group», le Citizen Lab de l'Université de Toronto a déclaré avoir identifié un opérateur «Pegasus» travaillant presque exclusivement au Salvador au début de 2020.

Bien que les chercheurs n'aient pu établir de lien concluant entre les piratages et le gouvernement salvadorien, le rapport indique que «la forte concentration des infections par ce logiciel dans le pays suggère que cela est très probable».

Ces allégations ont été vivement démenties par Sofia Medina, porte-parole du président Nayib Bukele, qui a déclaré dans un communiqué que «le Salvador n'était en aucun cas associé à Pegasus et n'était pas non plus un client du groupe NSO».

Affirmant que le gouvernement du pays n'avait pas de licence pour utiliser ce type de logiciel, la porte-parole a souligné qu’une enquête avait été ouverte sur l'utilisation de Pegasus pour pirater des téléphones au Salvador.

Citizen Lab a mené une analyse sur 37 appareils après que les propriétaires ont soupçonné qu'ils pourraient être la cible d'un piratage.

Leur enquête menée avec Access Now a été examinée par le laboratoire de sécurité d'Amnesty International.

John Scott-Railton, chercheur en chef au Citizen Lab et auteur du rapport, a déclaré que «l'agressivité et la persistance des piratages en cause étaient à couper le souffle».

«J'ai vu beaucoup de cas Pegasus mais ce qui était particulièrement troublant ici était sa juxtaposition avec des menaces physiques et verbales contre les médias au Salvador», a précisé Scott-Railton.

«C'est le genre de chose qui ne vous surprendrait peut-être pas dans une dictature, mais sur le papier au moins, le Salvador est une démocratie», a-t-il ajouté.

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