noscript

Please Wait...

Macron: «je sais» que le Premier ministre australien m’a menti sur les sous-marins

Macron: «je sais» que le Premier ministre australien m’a menti sur les sous-marins
folder_openFrance access_time depuis 3 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AFP

La rupture du contrat «du siècle» d’une vente de sous-marins à l’Australie reste en travers de la gorge de Paris, comme l’a confirmé Emmanuel Macron à un journaliste australien dimanche.

«Je sais» que le Premier ministre Scott Morrison m’a menti, a déclaré dimanche Emmanuel Macron à propos des négociations secrètes entre Australie, États-Unis et Royaume-Uni sur l’accord de défense Aukus, qui ont entraîné la rupture d’un contrat franco-australien sur des sous-marins.

«Pensez-vous que Scott Morrison vous a menti ?», lui a demandé un journaliste australien, en marge du G20 de Rome.

«Je ne pense pas, je sais», a répondu dans une réponse filmée le président français, qui avait déjà exprimé sa colère après la rupture de l’accord entre la France et l’Australie pour la vente de douze sous-marins pour 55 milliards d’euros. «Nous discutons, nous verrons ce qu’il fera», a-t-il dit à propos de la possibilité de lui redonner Sa confiance.

«J’ai beaucoup de respect pour votre pays et beaucoup de respect et d’amitié pour votre peuple», a-t-il poursuivi, mais «quand on a du respect, on doit être deux et se conduire conformément à ces valeurs».

Confiance rompue

Emmanuel Macron s’était entretenu jeudi avec le Premier ministre australien pour la première fois depuis la crise provoquée par l’annonce mi-septembre d’une nouvelle alliance entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, baptisée Aukus, qui a torpillé le méga contrat de sous-marins français.

Le président français lui avait alors répété que cette rupture de contrat «avait rompu la relation de confiance entre nos deux pays».

Cette brouille a également provoqué une crise entre la France avec les États-Unis, allant jusqu’au rappel de l’ambassadeur français pendant quelques jours.

Lors d’une rencontre vendredi avec le président américain Joe Biden, ce dernier, visiblement désireux de surmonter cette brouille, n’a pas présenté d’excuses mais a reconnu que ce qui avait été «fait était maladroit et n’a pas été fait avec beaucoup d’élégance». Il a assuré qu’il croyait que «la France avait été informée très en amont que le contrat ne se ferait pas».

Comments

//