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L’Otan appelle Pékin au dialogue pour la maîtrise des armements

L’Otan appelle Pékin au dialogue pour la maîtrise des armements
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Par AlAhed avec AFP

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a exprimé lundi les préoccupations de l'Alliance devant «l'expansion de l'arsenal nucléaire de la Chine», et a appelé Pékin à accepter un dialogue sur la maîtrise des armements.

La Chine n'est pas considérée comme un adversaire par l'Otan, mais elle doit «respecter ses engagements internationaux et agir de manière responsable dans le système international», a-t-il insisté au cours d'un entretien en visioconférence avec le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi.

Jens Stoltenberg a «fait part des préoccupations de l'Otan concernant les politiques coercitives de la Chine, l'expansion de son arsenal nucléaire et le manque de transparence de sa modernisation militaire», a précisé l'Alliance dans un communiqué.

«Le secrétaire général a souligné que la transparence et le dialogue réciproques sur la maîtrise des armements seraient bénéfiques tant pour l'Otan que pour la Chine», ajoute le communiqué.

La situation en Afghanistan a également été évoquée. Jens Stoltenberg a insisté sur la nécessité de «faire en sorte que le pays ne serve pas à nouveau de plateforme aux terroristes».

Il a appelé à «une approche internationale coordonnée, y compris avec les pays de la région, pour que les talibans soient tenus de rendre compte de leurs engagements en matière de lutte contre le terrorisme et de respect des droits humains, notamment des droits des femmes».

La Chine est devenue un sujet de préoccupation pour les alliés.

«Les ambitions déclarées de la Chine et son comportement déterminé représentent des défis systémiques pour l'ordre international fondé sur des règles et dans des domaines revêtant de l'importance pour la sécurité de l'Alliance», ont-ils ainsi affirmé dans la déclaration adoptée lors de leur dernier sommet en juin 2021.

Mais pas question d'une nouvelle guerre froide.

«La Chine n'est pas notre adversaire ni notre ennemi», a soutenu Jens Stoltenberg.

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