«Israël»: Au 4e jour de recherche, toujours aucune trace des détenus palestiniens évadés
Par AlAhed avec sites web
La chasse à l'homme pour retrouver les six détenus palestiniens évadés de la prison Gilboa se poursuit, toujours sans aucune trace des six hommes et les efforts de recherche des forces de sécurité n’ont encore rien donné.
La police, le «Shin Bet», la police des frontières, l’armée ainsi que des unités des forces spéciales sont mobilisés, tandis que des dizaines de barrages routiers ont été mis en place dans tout le pays pour rattraper les fugitifs.
«Nous nous engageons à corriger les erreurs ayant conduit à de tels événements. Une enquête est en cours pour identifier d'éventuelles négligences ou complicités», a-t-il ajouté.
Le porte-parole de la police, Eli Levy, a affirmé pour sa part que l’objectif était d’arrêter les prisonniers évadés «tant qu’ils se trouvent en Israël», laissant penser que ces derniers avaient peut-être déjà quitté le territoire. La police enquête en effet sur la possibilité que les évadés aient pu s'enfuir à Jénine ou même en Jordanie.
Dans cette éventualité, les investigations viennent d'être transférées du district nord de la police à l'Unité des crimes internationaux.
L’armée de l’occupation a annoncé mercredi soir que la fermeture de la Cisjordanie serait prolongée jusqu'au 11 septembre à minuit.
Les six prisonniers évadés, dont la plupart appartiennent au Jihad islamique et qui purgeaient des peines de prison à vie, partageaient la même cellule. Ils ont creusé le tunnel leur ayant permis de fuir pendant plus d'un an, après avoir découvert un défaut structurel dans la construction de la prison.
Selon Walla News, une enquête préliminaire sur l'incident a révélé que le gardien qui se trouvait dans la tour de garde au-dessus de la sortie du tunnel d'évacuation s'était endormi.
L'évasion a été coordonnée avec des personnes à l'extérieur de la prison à l'aide d'un téléphone portable de contrebande. Une fois à l’extérieur, les prisonniers évadés se seraient enfuis dans une voiture qui les attendait à proximité après avoir changé de vêtements et reçu des armes.
Des émeutes ont éclaté mercredi dans plusieurs prisons après que la commissaire des services pénitentiaires a décidé d’imposer de nouvelles restrictions aux détenus, et déplacé plus de 400 prisonniers afin de s'assurer que les détenus issus du Jihad islamique ne partagent plus les mêmes cellules. Des prisonniers ont notamment mis le feu à des cellules dans les prisons de Ketziot, Ramon et Ofer.
Les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie ont organisé des marches de soutien aux prisonniers évadés, tandis que le Jihad islamique a salué leur «acte héroique» et menacé «Israël» de représailles en cas de tentative pour les éliminer.