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Une délégation ministérielle libanaise à Damas, une première en dix ans

Une délégation ministérielle libanaise à Damas, une première en dix ans
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Par AlAhed avec AFP

Une délégation ministérielle libanaise doit se rendre samedi à Damas, une première depuis le début du conflit syrien il y a dix ans, pour discuter de l'importation d'énergie, via la Syrie, vers le Liban en plein effondrement.

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Al-Mokdad, accueillera samedi à 10H30 (07H30 GMT) la délégation libanaise au poste frontalier de Masnaa, a précisé vendredi le ministère syrien de l'Information dans une invitation aux journalistes.

Selon cette source, la délégation libanaise sera composée de la vice-Premier ministre du gouvernement intérimaire, Zeina Acar, du ministre des Finances Ghazi Wazni, du ministre de l'Energie Raymond Ghajar et du directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim.

Elle se rendra ensuite à Damas pour une réunion au ministère des Affaires étrangères.

L'objectif de la rencontre est de «s'assurer de la capacité de l'Etat syrien à rallier le projet» d'acheminement du gaz égyptien à travers la Jordanie, puis la Syrie, vers le nord du Liban, a indiqué à l'AFP une source au ministère libanais de l'Environnement.

Le Liban négocie avec Le Caire depuis plus d'un an ce projet, avait affirmé en août à l'AFP une source proche du dossier, mais les sanctions américaines contre la Syrie ont toujours constitué un obstacle à un accord.

Le déclenchement du conflit en Syrie a profondément divisé la classe dirigeante libanaise. Si les deux pays ont maintenu leurs relations diplomatiques, les visites officielles sont restées quasi-inexistantes, seuls des ministres de partis libanais alliés de Damas se rendant en Syrie à titre individuel.

En novembre dernier, une petite délégation libanaise avait participé à une conférence organisée par Moscou à Damas sur la question des réfugiés.

Le petit pays du Proche-Orient connait une crise sans précédent, qualifiée d'une des pires dans le monde depuis 1850 par la Banque mondiale.

Faute de courant et de carburant, le Liban est plongé dans l'obscurité totale depuis des semaines, poussant hôpitaux, restaurants, magasins et industriels à tirer la sonnette d'alarme, voire à fermer leurs portes.

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