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États-Unis: la popularité de Biden au plus bas après la prise de Kaboul par les talibans

États-Unis: la popularité de Biden au plus bas après la prise de Kaboul par les talibans
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Par AlAhed avec Reuters

La cote de popularité du président américain, Joe Biden, a chuté de sept points de pourcentage et atteint son niveau le plus bas à ce jour après la prise de contrôle de l'Afghanistan par les talibans, selon un sondage Reuters/Ipsos.

Le sondage d'opinion réalisé lundi montre que seuls 46% des Américains étaient satisfaits de leur président, le taux le plus bas enregistré depuis que Joe Biden a pris ses fonctions en janvier.

La popularité de Joe Biden a chuté lorsque les talibans se sont emparés de Kaboul, la capitale afghane, effaçant deux décennies de présence militaire américaine dans le pays.

Biden «ne regrette pas»

Très critiqué, Joe Biden a défendu la décision de retirer les troupes américaines du pays, malgré les scènes de détresse lundi à l'aéroport de Kaboul, où des milliers de personnes ont tenté de fuir.

«Je suis profondément attristé par la situation, mais je ne regrette pas» la décision de retirer les forces américaines d'Afghanistan, a déclaré Biden.

Les talibans sont entrés dimanche dans Kaboul sans faire couler le sang. Mais leur triomphe a déclenché une panique monstre à l'aéroport de Kaboul. Une marée humaine s'est précipitée lundi vers ce qui est la seule porte de sortie de l'Afghanistan, semant la panique sur les pistes.

Washington a envoyé 6.000 militaires pour sécuriser l'aéroport et faire partir quelque 30.000 Américains et civils afghans ayant coopéré avec les États-Unis qui craignent pour leur vie.

Washington, qui déplore 2.500 morts et une facture de plus de 2.000 milliards de dollars, et dont l'image en ressort profondément écornée, a essuyé de nombreuses critiques de ses alliés européens.

Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a dénoncé un «échec de la communauté internationale», et la chancelière allemande, Angela Merkel, a conclu que tout «n'a pas été réalisé comme nous l'avions prévu».

Le président français, Emmanuel Macron, a estimé que l'Afghanistan ne devait «pas redevenir le sanctuaire du terrorisme qu'il a été» et appelé à «une réponse (internationale) responsable et unie».

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