Un second judoka se retire des JO pour éviter d’affronter un Israélien
Par AlAhed avec sites web
Un deuxième judoka s'est retiré de la compétition aux Jeux olympiques de Tokyo après ne pas s'être présenté au combat face à un concurrent israélien. Le Soudanais Mohamed Abdalrasool ne s'est pas présenté au combat contre Tohar Butbul, et ce malgré la signature d’un accord de normalisation entre Khartoum et «Tel-Aviv».
Tohar Butbul a été listé lundi comme n'ayant «aucun concurrent», tandis qu'il devait combattre avec le Soudanais Mohamed Abdalrasool dans la catégorie masculine des 73 kg.
Les responsables olympiques ont déclaré qu'Abdalrasool ne s'était pas présenté pour affronter Butbul, pourtant présent lors du combat précédent.
La Fédération internationale de judo (IJF) n'a pour l'heure pas annoncé la raison pour laquelle Abdalrasool ne s'est pas présenté à l'épreuve, et a refusé de répondre aux questions des journalistes.
Les responsables olympiques soudanais n'ont pas non plus souhaité révéler de détails.
Cet incident intervient tandis qu'«Israël» et le Soudan ont normalisé leurs relations diplomatiques en janvier.
Samedi, le judoka algérien Fethi Nourine, qui avait déclaré forfait aux Jeux olympiques de Tokyo pour ne pas avoir à affronter un adversaire israélien, a été suspendu par l'IJF et son accréditation lui a été retirée.
Nourine devait d'abord affronter le Soudanais Mohamed Abdalrasool lundi au premier tour, avant de combattre l'Israélien Tohar Butbul au tour suivant.
Mais il avait annoncé jeudi à la télévision algérienne qu'il avait décidé de renoncer au tournoi, expliquant sa décision par son «soutien à la cause palestinienne».
La commission exécutive de l'IJF a annoncé samedi avoir suspendu provisoirement le judoka ainsi que son entraîneur Amar Benikhlef.
En réponse, le Comité national olympique algérien a retiré l'accréditation des deux hommes et indiqué qu'ils allaient rentrer en Algérie.
Ce n’est pas la première fois que Nourine se retire d’une compétition pour ces raisons. Il avait également agi de la sorte lors des Mondiaux 2019 de Tokyo.
Plusieurs judokas iraniens ont fait de même par le passé, pour éviter d’affronter des concurrents israéliens.