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L’erreur sioniste funeste de miser sur l’effondrement du Liban

L’erreur sioniste funeste de miser sur l’effondrement du Liban
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 3 années
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Par AlAhed

L’ennemi israélien qui se joue de plusieurs incendies ces jours-ci, pourrait ne pas réaliser que l’erreur funeste réside dans la manipulation du feu libanais. En effet, l’ennemi tente de participer aux surenchères et d’attiser les discordes comptant sur de nouvelles équations, dont la réalisation est impossible.

Avant d’exposer et de prévoir les nouvelles équations que l’ennemi tente d’instaurer, il faudrait suivre de près les déclarations des responsables ennemis et leurs comportements, afin de comprendre ses perspectives illusoires :

-Le 4 juillet, le ministre israélien de la Guerre, Benny Gantz, a annoncé qu'«Israël» est prêt à tendre une main secourable au Liban, notant que «Tel-Aviv» est disposé à travailler avec les pays et les parties internationales pour aider le Liban à sortir de sa crise actuelle.

Gantz a déclaré avec une grande malice : «Le cœur bat de douleur face aux photos des affamés dans les rues libanaises».

Il a ajouté : «Nous sommes actuellement prêts à oeuvrer auprès de pays et des instances internationales pour aider le Liban à sortir de la crise actuelle vers la croissance et la prospérité».

Il a poursuivi en disant qu'«Israël» s'était retiré du Liban dans le but de mettre fin au conflit, exprimant sa conviction que «sans le Hezbollah et l'influence iranienne, la paix aurait été établie entre les deux pays, notant que le Hezbollah essaie d'intensifier et d'accroître le pouvoir iranien au Liban, en tirant profit de la crise économique et politique qui a été l'un des facteurs qui l'ont provoquée.

Ces propos suscitent la formulation de remarques dans le fond et dans la forme.

Dans la forme, il n’est point du ressort des ministres de la guerre de parler des crises économiques ou politiques. S’il est autorisé à l’ennemi de commenter la crise libanaise, ce serait une des compétences du Premier ministre, du ministère des Affaires étrangères ou du ministre de l’Économie. Cependant, les messages adressés par le ministère israélien de la Guerre prouvent l’antagonisme du discours israélien et révèlent son mensonge, dans la mesure où le commentaire a été formulé par la partie qui assure le suivi du dossier libanais, à savoir le ministère de la Guerre, en une reconnaissance de l’hostilité totale à l’Etat libanais, quelle que soient les tentatives insidieuses de distinguer entre l’Etat et la Résistance.

Dans le fond, le discours de Gantz est nu, indépendamment du paralogisme évident qui suppose qu'il existe une acceptation générale populaire et politique de reconnaître l'ennemi et que seule la résistance lui est hostile. C’est plutôt une reconnaissance du blocus imposé au Liban, dans le but de semer la zizanie entre la Résistance, l’Etat et les secteurs populaires en crise, supposant que l’ennemi est en mesure de mener une médiation pour transformer le Liban en Suisse de l’Orient, s’il renonce à la Résistance et accepte la reddition et la normalisation.

2-Durant la récente séance du cabinet israélien, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a indiqué que «l’Etat libanais est au bord de l’effondrement».

Le journal «Israël en arabe», s’exprimant au nom du ministère des Affaires étrangères, a publié un tweet citant le Premier ministre israélien : «Les Libanais payent un lourd tribut en raison de la mainmise iranienne sur leur Etat», a-t-on écrit.

Ofir Gendelman, porte-parole du Premier ministre, a posté un tweet sur son compte officiel, dans lequel il a confirmé que le Premier ministre, «Naftali Bennett» suivait de près la situation au Liban, notamment après la saisie de la contrebande de pistolets du Liban vers «Israël», selon les allégations sionistes.

Dans ce contexte, l'ennemi semble plus franc et révélateur, car il essaie d'envoyer des messages vers plus d'une direction : le message adressé au Liban est que le problème réside dans la présence de résistance, qui conduira à la ruine et au blocus, si les Libanais ne se débarrassent pas de la doctrine de la résistance et s’ils ne renoncent pas à leur bouclier protecteur !

Les messages adressés aux autres pays arabes, affirment que tout pays qui assure le soutien à la résistance ou dans lequel une résistance émerge, sera voué au siège et à l'effondrement, sans parler des allégations de contrebande qui tentent de faire croire que la résistance souffre d’une crise et tente de l’exporter à l'étranger !

En effet, on observe une certaine harmonie entre ce que dit l'ennemi et les déclarations sur la scène libanaise, ce qui révèle une coordination, car il est difficile de faire correspondre explicitement les visions entre les forces qui sont censées être des Arabes libanaises et l'ennemi sioniste, à cette large mesure !

De plus, le prétendu contrôle iranien ou le prétendu contrôle du Hezbollah sur l'intérieur du Liban n'est basé sur aucune preuve ni même sur des indices, car la résistance a fait toutes les concessions sur ses droits légitimes dans l'intérêt de l'intérêt public et par responsabilité nationale. Elle a même exigé que chacun s'adresse à ses amis pour proposer des alternatives et des solutions, y compris des solutions américaines, sachant que les États-Unis sont l'ennemie de l'Iran et de la résistance !

Donc, ce qui est demandé par les Israéliens et les Américains, c'est la sédition et la guerre civile, ou que la résistance rende ses armes et annonce le repenti, tout en reconnaissant l’ennemi.

Bien sûr, tout le monde sait que la résistance ne fera pas de telles démarches et ne fera aucune concession sur les principes. Elle ne fait aucune concession sauf peut-être sur ses propres droits et volontairement, par pur altruisme. Bref, le seul pari occidental et israélien est sur le chaos !

C’est ici que réside l’erreur néfaste de l’ennemi israélien, des États-Unis, et des leurs alliés arabes, qui estiment possible de déclencher une guerre civile par le soutien de certains parties et la contribution au blocus pour pousser les faits vers l’effondrement.

Toux ceux-là croient-ils que la Résistance se soumettra à leur logique et plans et exploitera ses armes et la vie de ses combattants sur la scène intérieure, plongeant le Liban de nouveau dans la guerre civile ?

Ces parties ignorent-elles la réaction normale de la Résistance en cas de l’intensification de la crise vers l’effondrement ? Ignorent-elles que la réaction naturelle serait le briser le blocus par la force et de diriger les armes vers l’ennemi qui cerne le pays et provoque son effondrement ?

La Résistance ne provoque pas les guerres pour exporter les crises politiques, comme agit l’ennemi sioniste. Cependant, la question posée n’est point une crise politique, mais plutôt une affaire de vie ou de mort d’un pays et du total de sa population. Par la suite, la colère ne sera pas dirigée vers la scène interne, mais vers l’extérieur, notamment vers l’ennemi sioniste et américain et contre leurs intérêts. Les efforts seront cristallisés pour sauver le pays, quelles que soient les répercussions, même si le prix serait une guerre régionale.

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