Droits de l’Homme: l’Iran dénonce des accusations slovènes «sans fondement»
Par AlAhed avec AFP
L'Iran a dénoncé dimanche «les accusations sans fondement» sur les droits de l'Homme lancées la veille par le Premier ministre slovène Janez Jansa, lors d'un meeting d’un groupe terroriste interdit dans la République islamique.
Jugeant «inacceptable et non diplomatique» la participation de M. Jansa à ce meeting virtuel du groupe terroriste MEK, tenu samedi en Albanie, le ministère iranien des Affaires étrangères indique dans un communiqué avoir convoqué l'ambassadrice de Slovénie à Téhéran, Mme Kristina Radej, pour lui faire part de sa «protestation vigoureuse».
La Slovénie exerce depuis le 1er juillet pour six mois la présidence tournante de l'Union européenne.
«Le peuple iranien mérite la démocratie, la liberté et le respect des droits de l'Homme et il devrait être soutenu fermement par la communauté internationale», a déclaré M. Jansa dans un message délivré en ligne, appelant à ce que «le régime iranien (soit) tenu responsable des violations des droits de l'Homme», selon ses dires.
Dans le même contexte, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a appelé le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, et a condamné «l'action inacceptable» du Premier ministre slovène.
Il a également appelé à une clarification de la position de l'UE sur cette question.
En réponse, le chef de la diplomatie européenne a affirmé que la position de l'UE au niveau des chefs d’État n'était exprimée que par le président du Conseil européen et au niveau des ministres que par le haut représentant, et que les propos du Premier ministre slovène n'étaient en aucun cas conformes aux positions officielles de l'UE.