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Une analyse israélienne exclue la victoire dans la prochaine guerre

Une analyse israélienne exclue la victoire dans la prochaine guerre
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Par AlAhed

Avec l’approche de la 15e commémoration de la guerre israélienne contre le Liban en juillet 2006 et de la victoire de la Résistance, les médias de l’ennemi ont commencé à évoquer cet évènement. Les articles israéliens reconfirment l’incapacité de l’armée israélienne à remporter la bataille. Les sionistes posent une question centrale : l’armée terrestre, qui n’a pas agi à large mesure durant plusieurs années, sera-telle habilitée à entrer dans le territoire «ennemi», à savoir dans le territoire libanais ?

Dans un article de Lilach Shoval, écrivaine et commentatrice militaire pour le journal «Israel Hayom», elle déduit que sans une ferme amélioration de l’œuvre des médias, l’armée israélienne sera également vaincue sur le plan tactique et même stratégique lors de la prochaine guerre, notant que la «victoire» ne sera pas évidente, et que l'amertume de 2006 pourrait se répéter.

Ci-dessous le texte de l’article de cette commentatrice :

«Quinze ans se sont écoulés depuis le déclenchement de la Seconde Guerre du Liban, qui a laissé au public israélien le sentiment retentissant de rater l'occasion et d'échouer après que l'armée israélienne n'a pas réussi à gagner la bataille.

Des roquettes Katioucha ont été tirées jusqu'à la dernière minute et le Hezbollah a poursuivi les forces qui se retiraient. En termes de temps, l'échec semble dangereux, du moins du point de vue du calme relatif qui a régné aux frontières depuis cette guerre. Mais ce calme est trompeur, et n'est pas nécessairement le résultat direct des étapes militaires de la guerre.

Un équilibre de dissuasion mutuelle a prévalu entre «Israël» et le Hezbollah ces dernières années. Les deux parties ne sont pas intéressées par une large confrontation pour le moment. Néanmoins, «Israël» et le Hezbollah se préparent pour le jour où sera donné l'ordre, sur la base de l'hypothèse raisonnable selon laquelle l’affrontement pourrait éclater à tout moment à la suite de tel ou tel incident tactique.

Les responsables de l’armée israélienne pensent à juste titre que la prochaine confrontation ne sera pas similaire aux précédentes. Les leçons apprises dans l'armée israélienne au cours de ces années, ainsi que les plans opérationnels mis à jour, la formation des forces et leur équipement de systèmes modernes, donnent un certain espoir qu'à la lumière de toutes les restrictions, l'armée agira dans une manière différente la prochaine fois.

Les personnes concernées dans l'armée israélienne se rendent compte que si dans le passé la «victoire» du Hezbollah était de lancer des roquettes jusqu'au dernier jour et de résister aux attaques de l'armée israélienne, aujourd'hui l'organisation brandit un slogan sur le lancement d'attaques contre l’armée. Cette version des faits, combinée aux dernières offensives militaire à Gaza, qui étaient un petit prélude à la guerre dans le nord, incite l’armée israélienne à préparer une défense solide tout au long de la frontière.

Après tout, la question centrale qui doit être posée est de savoir si l'armée de terre d'aujourd'hui, qui n'a pas été largement utilisée depuis tant d'années, est suffisamment adaptée à l'entrée terrestre en territoire ennemi. À la lumière de la réticence compréhensible à manœuvrer au sol et de tout ce qui l'accompagne, ces dernières années, il semble que l’armée israélienne soit revenue dans une certaine mesure à l'approche selon laquelle les réalisations ne peuvent être obtenues que par les airs.

Les dirigeants militaires et politiques craignent profondément que les forces terrestres n'entrent dans la bataille, car leur efficacité n'a pas été prouvée ces dernières années, et aussi par souci pour la vie des soldats et la sensibilité de la société israélienne à cette question. L'armée israélienne, pour sa part, prépare autant que possible les forces terrestres afin que le niveau politique, lors de la prochaine confrontation, si elle se produit, puisse se sentir plus à l'aise.

D'autre part, l’armée israélienne continue d'activer ses forces aériennes dans la guerre. Si à la veille de la Seconde Guerre du Liban, l'armée israélienne avait des centaines de cibles pour des attaques aériennes, aujourd'hui, la banque de cibles de l'armée israélienne en compte des milliers au Liban, et la Division du renseignement sait comment en rajouter en temps réel. Le potentiel d'attaque est très élevé et l'armée de l'air peut attaquer des milliers de cibles par jour.

En ce qui concerne les frappes sur le front intérieur, selon les estimations de l'armée israélienne, dans la guerre contre le Hezbollah, l'organisation lancera environ 1.500 missiles sur «Israël». Le «Dôme de fer» apportera une bonne réponse, mais contrairement aux attentes du public israélien, le système ne pourra pas intercepter tous les missiles.

Dans l'armée, les responsables craignent beaucoup le fossé profond entre les attentes du public dans ce domaine et ce qui devrait se passer en pratique dans la confrontation au nord, et l'une des leçons tirées récemment à Gaza, est de trouver une solution plus efficace pour frapper des missiles en territoire ennemi également. Si nous parlons du front intérieur israélien, la protection dans les colonies du nord a reçu moins d'attention ces dernières années que dans les colonies dans le voisinage de Gaza. L’état des abris est également préoccupant.

Il y a aussi un autre point essentiel : c'est la question des médias, qui a été un point faible dans les affrontements récents. Dans l'opération «Le gardien des clôtures», la faiblesse des médias israéliens envers la scène intérieure et extérieure a été exposée, ainsi que l'écart dans la liaison des informations importantes avec les médias. L'armée israélienne n'est pas la seule à blâmer pour l'échec des médias, car au moins sur la scène internationale, l'intervention d'autres parties, comme le ministère des Affaires étrangères, est requise.

Sans une amélioration drastique des efforts des médias (explication), l’armée israélienne sera également vaincue sur le plan tactique et même stratégique lors de la prochaine guerre. La victoire ne sera pas évidente et l'amertume de 2006 risque de se répéter.

 

 

 

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