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Coronavirus: Une nouvelle mutation du variant Delta inquiète l’Inde, interdiction de quitter Sydney

Coronavirus: Une nouvelle mutation du variant Delta inquiète l’Inde, interdiction de quitter Sydney
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Par AlAhed avec sites web

En progression dans de nombreux pays, le variant indien, baptisé «Delta», pourrait déjà avoir un cousin. Dans un communiqué alarmant publié mardi 22 juin, le ministère indien de la Santé a indiqué avoir placé les États du Maharashtra, du Kerala et du Madhya Pradesh en alerte. En cause, une nouvelle mutation du variant du coronavirus, nommé «Delta Plus», classé comme «préoccupant» par les autorités sanitaires indiennes.

«Sur la base des récentes conclusions du Consortium génomique indien sur le SARS-CoV-2 (INSACOG), le ministère de la Santé a mis en alerte et recommandé la vigilance au Maharashtra, au Kerala et au Madhya Pradesh au sujet du variant Delta Plus de la Covid-19, observé dans certains districts de ces États», indique le communiqué. Ce variant a été découvert «dans le séquençage génomique d'échantillons prélevés dans les districts de Ratnagiri et de Jalgaon au Maharashtra, dans les districts de Palakkad et de Pathanamthitta au Kerala, et dans les districts de Shivpuri au Madhya Pradesh».

Un variant plus agressif ?

Les caractéristiques de cette nouvelle mutation inquiètent particulièrement l'INSACOG, qui a pour missions principales le séquençage génomique complet du virus et la délivrance rapide d'informations sur les mesures de santé publique appropriées à adopter pour y faire face. Il se définit en effet par une transmission accrue, une liaison plus solide aux récepteurs des cellules pulmonaires et une diminution possible de la réponse des anticorps monoclonaux. Au total, ce variant Delta Plus a été détecté chez 22 personnes dans les trois États concernés.

Nouveau cluster à Sydney, les habitants interdits de quitter la ville

La majorité des habitants de Sydney ont interdiction de quitter la plus grande ville du pays à partir de mercredi 23 juin en raison d'un cluster du variant Delta du Covid-19, ont annoncé les autorités qui redoutent sa propagation à d'autres régions. Plus d'une trentaine de personnes ont été déclarées positives depuis l'apparition, la semaine dernière, de ce foyer épidémique dans le quartier de Bondi Beach à Sydney.

La première ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Gladys Berejiklian, a annoncé l'entrée en vigueur à compter de mercredi de l'interdiction de quitter Sydney sauf pour motifs impérieux. Le nombre de personnes autorisées à se rassembler a de nouveau été limité. Une «très large proportion» des cinq millions d'habitants de Sydney seront soumis à cette interdiction de se déplacer qui concerne sept zones où des cas de Covid-19 ont été enregistrés, a-t-elle déclaré.

Un comité américain se penche sur des problèmes cardiaques chez des jeunes vaccinés

Des experts américains doivent se réunir mercredi 23 juin aux États-Unis pour examiner quelque 300 cas d'inflammations au niveau du cœur déclenchées après l'injection de certains vaccins contre le Covid-19, notamment chez des adolescents ou de jeunes adultes. Ces cas ont été observés après les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna, qui ont en commun de reposer sur la technologie de l'ARN messager.

«Les CDC (Centres américains de lutte et de prévention des maladies) présenteront le détail de plus de 300 cas confirmés de myocardites et péricardites communiqués aux CDC et à la FDA (l'Agence américaine des médicaments, NDLR), parmi les plus de 20 millions d'adolescents et de jeunes adultes vaccinés aux États-Unis», avait expliqué Mme Walensky. «Ces derniers mois, nous avons demandé aux praticiens d'être à l'affût et de signaler les cas de patients avec des symptômes de myocardite et de péricardite suivant la vaccination», avait-elle ajouté. Les CDC «ont obtenu les rapports médicaux détaillés pour confirmer les diagnostics (...) afin d'assurer en temps réel que nos vaccins soient sûrs», avait-elle enfin assuré, en disant attendre «avec impatience cette importante discussion».

La pandémie a renforcé la confiance dans l'information

La pandémie de Covid-19 a globalement fait remonter la confiance du public envers les médias et accéléré le redéploiement de la presse vers le numérique, selon un rapport de l'institut Reuters publié mercredi 23 juin. Selon ce dixième rapport sur l'information numérique, la confiance dans l'information a augmenté en moyenne de six points depuis le début de la pandémie, pour atteindre 44%. Un résultat basé sur une série de sondages réalisés par la société YouGov dans 46 pays (plus de 92.000 répondants au total), qui représentent plus de la moitié de la population mondiale.

La confiance reste la plus élevée en Finlande (65%) tandis que les États-Unis tombent en bas du classement: seuls 29% de leurs habitants disent faire confiance aux médias. La France fait à peine mieux (30%), malgré un bond de 7 points. Selon Nic Newman, auteur principal du rapport, ce regain de confiance peut s'expliquer par deux facteurs liés à la crise: celle-ci a donné une importance accrue aux «informations factuelles» et aux médias de proximité, tout en chassant «les informations politiques plus partisanes». «Cet effet pourrait n'être que temporaire, mais dans presque tous les pays nous observons que le public donne la primeur aux sources fiables», ajoute-t-il dans l'étude. Cela a notamment bénéficié aux médias de service public «forts et indépendants» dans des pays comme la France, observe l'institut Reuters pour l'étude du journalisme, qui fait partie de l'Université d'Oxford.

 

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